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#26 24/12/2014 13:01:48

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Re : [RP et POESIES] Mes écritures...

En fait par plus grand hasard, quel âge as-tu ?
Et bravo pour ton dernier texte ! 01

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AToMix, l'homme qui court plus vite que ses chunks...

#27 24/12/2014 13:14:31

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Re : [RP et POESIES] Mes écritures...

Merci, je vais bientôt avoir 14 ans :)

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#28 24/12/2014 13:17:25

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Re : [RP et POESIES] Mes écritures...

Wôw. En fait je me disais que tu devais être majeur, car c'est rare de voir à ton âge des qualités orthographiques exemplaires ou encore une maturité comme la tienne. 01

Dernière modification par AToMix_s9 (24/12/2014 13:23:37)

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AToMix, l'homme qui court plus vite que ses chunks...

#29 24/12/2014 13:24:00

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Lieu : Le songe du passé brulé

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Re : [RP et POESIES] Mes écritures...

Tu me flatte ;). C'est super sympa aussi :). Mais je ne pense pas que tu ais raison. Il y a beaucoup de gens écrivant comme moi (c'est à dire normalement) avec une bonne orthographe.

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#30 24/12/2014 13:42:29

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Lieu : Chez moi, en Alsace.

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Re : [RP et POESIES] Mes écritures...

Ben, crois-moi. Sur la centaine de personne ayant de 14 à 15 ans que je connais. Seul une demie-dizaine m'écrivent de façon correcte, comme par exemple qui ne font pas l'erreur rageante quand on se salue sur Skype avec "salut sa va" sans oublier le manque de majuscules et de ponctuation.
Enfin bon, j'exagère quand je dis que je dis que ton orthographe est irréprochable mais elle est vraiment très bonne pour ton âge.

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AToMix, l'homme qui court plus vite que ses chunks...

#31 24/12/2014 13:44:24

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Re : [RP et POESIES] Mes écritures...

Si tu le dis :)

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#32 24/12/2014 17:43:34

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Lieu : Le songe du passé brulé

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Re : [RP et POESIES] Mes écritures...

Un texte assez médiocre que je poste ici.

La ville était blottis dans le velours noir de jais de la nuit étoilé, les luminaires éclairant faiblement les rues humides sous la bruine lancinante.
  L'air était doux, chargé de senteurs de fleurs aux arômes dépérissant ,  du parfum saumâtre des mousses fraîches.
  La cathédrale, les maisons des notables, les palais étaient plongés dans l'obscurité épaisse, ne dévoilant que quelques ombres, lumière à travers les fentes des volets clos, grille étincelante ou résonnant des échos de quelques attelages dans leur cours d'honneurs.
  Tous se sont assoupis. Des rideaux tirés transparaît la lueur blafarde de la lune. Le vent est tombé dans un soudain apaisement, se mêlant aux silence recueilli de cette ville endormis, assoupis sur sa rivière roulant ses eaux noire, reflétant la lueur argentée du firmament.
  Quelques noctambules viennent troublé le silence. Rire gras. Bouteille que l'on casse. Poubelle de fer blanc renversé. Pas lourd. Parole d'ivresse. Le silence se fait à nouveau.
  Chouette hululant. Cris plaintif de chauve-souris voletant à une vitesse effrénées entre les ruelles, se fixant sur les cheminées puis repartant, dominant les combles muet.
  Un chien aboie. Il perce le silence.
   Un volet blanc s'ouvre. Une voix ensommeillé réduit au silence le chien.
  Le calme s'est abattu sur la ville d'ordinaire si bruyante. Une église isolé sonne dix coup de bronze. Bientôt la cathédrale prend le relais. Son bourdon retentit, son grave de majesté dans la nuit opaque.
  Toutes les églises sonnent et trépignent, leur carillon lançant aux cieux de jais un appel à la vie.
  Sirène.
  Les cloches sont couvertes par ce cris d'alarme strident. Il s'élève avec vice. Il réveille les goules et les âmes errantes du passé.
  Une marée démoniaque emplit la ville. Vampires et apparition cauchemardesque hantent désormais les rues. 
  Alerte.
Les volets s'ouvrent à l'appel de ce cris tragique. C'est un ressac s'abattant contre la bonne conscience de la ville, un bourdonnement criard. Dénué d'humanité. Sirène.
  Puis l'hurlement sonore se tait, laissant un silence oppressant derrière lui, lambeaux des forces des enfers venant de s'abattre sur les façade de pierre et les toits d'ardoise.
Chuchotement angoissé.
   Tous sont désormais sortis de leur demeure protectrice. Tous scrutent les alentours. Ils cherchent réconfort dans le ciel étoilé, dans ses lueurs pâle de bonne augure.
  Vrombissement.
  Des ombres camouflent la lune. Moteurs. Hélice. Soute. Trappe. Avion. Bombardier.
  Le ciel soudain s'illumine de luminescences orangées, vivent, teignant l'agglomération d'un rouge sanglant d'un sinistre présage, préfigurant l'horreur à venir.
  Une femme hurle.
  Un bourgeois se jette au sol.
Un enfant sanglote.
  Du ciel l'on entend les sifflements de fusées éclairantes. Tous refluent vers leur caves, antres du derniers espoir.
  Les trappes des bombardiers s'ouvrent en crissements métalliques. Ils larguent leurs chargements et s'en vont aux loin, laissant la ville dans sa détresse.
Choc sourd.
  Fracas.
   Explosion. Incendie. Feu fait rage. DCA impuissante. Avion tombant sur une maison. Traînée de feu dans le ciel. Brasier. Cadavres. Fumées noire.
  Les façades tombent. Les hommes aussi. Les fumées grises montent en sombre volute vers les cieux souillées. Un cortège de cris déchirants les suit.
  Une tour de la cathédrale s'embrase subitement, dévoilant quartiers rougeoyants, immeubles éventrées et rues saccagées.
  La DCA se tait enfin, couverte par des rafales chaudes portant avec elles lambeaux de chairs humaines et braises incandescentes.
  Le feu consume en une nuit ce que les hommes bâtirent en dix siècle. Les masures s'écroulent en monceaux de pierre calcinés sur les rues, les parcs prenant feus simultanément dans un enfer pourpre.
  Phosphore. Bombes incendiaires. Éclats. Ravage. Cendres. Fumée. Cadavre. Bombardement stratégique.
 
Aube.
  Il ne reste rien de la ville.
Soleil.
  Décombres fumants.
Ciel d'azur.
  Hôpitaux de fortune.
Nuage immaculées.
  Cadavres sanglants alignés sous des draps blanc.
Vols de cigognes.
  Amputation.
Chaleur.
  Brûlure,  mutilation, cris, morts, pleurs.
Nuit.
  Anéantissement.

60 millions de personnes périrent lors de la seconde guerre mondiale.

J'y ajoute un court texte :

L'hiver est là. Les arbres se dénudent, dardant leur branches squelettiques sur un ciel noir et sombre, leur sève d'ambre durci sous la bise mordante.
  L'hiver est là. Les cours d'eau murmurant se figeant en une fine dentelle immaculée, en moulure de givre.
  L'hiver est là. L'incarnat du couchant se reflètent sur le sol durci par les glaces éternelles.
  L'hiver est là. Les foyers blottis dans l'écrin de neige tourbillonnante en volute baroque s'allument et brillent d'une pâle lueur orangée sous les chastes et purs cristaux de froid.
  L'hiver s'en est venu comme un soupçon, s'immisçant dans les pourpres impériaux de l'automne déclinant. Un vent tel une ombre blanche sur la gréve. Un sifflement lugubre contre les solives d'un manoir assoupis.
  Un molleton de silence givrées sur les plaines solitaire, tranchant avec le vol de triste augure des corbeaux de jais.
   L'hiver s'en est venus.
     Comme un mauvais rêve s'immisçant dans une pensée matinale,
        Comme une bruine vous inondant d'un froid humide et meurtrier.
            Sous un arbre rutilant de chandelles et de parures étincelantes l'on fête la renaissance des siècles.
  Et, dans une masure désolé des steppes figées dans la mort hivernale, l'on maudit la guerre d'hiver.

Hommage à la Finlande, 1939.

Dernière modification par Vaegon (24/12/2014 17:48:56)

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#33 24/12/2014 18:37:45

Rédacteur
Lieu : Dans mon monde de testmod

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Re : [RP et POESIES] Mes écritures...

très beaux textes

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#34 24/12/2014 18:39:20

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Lieu : Le songe du passé brulé

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Re : [RP et POESIES] Mes écritures...

Merci :)

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#35 24/12/2014 20:08:45

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Re : [RP et POESIES] Mes écritures...

on attendra ne te presse pas

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#36 24/12/2014 21:02:35

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Lieu : Le songe du passé brulé

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Re : [RP et POESIES] Mes écritures...

oki merci :)

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#37 09/01/2015 21:54:09

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Lieu : Le songe du passé brulé

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Re : [RP et POESIES] Mes écritures...

Un texte faisant référence aux sombres événement de ces jours derniers.

Les façades grises défilent. Leurs fenêtres ordonnées, leurs simple vitrage, leurs balcon rouillées, leur porches souillées.
  Les automobiles blindées passent en vent furieux devant les maisons. Elle cahote sur les pavés éventrées.
L'arc de Triomphe, témoin des temps glorieux aujourd'hui effacées défile devant leur yeux. La petite voiture noire cahote sur  les traces des grands fiacres. Elle descend les champs Élysées, sa pollution, ses femmes pressées, ses hôtels particuliers menacés.
  La petite voiture se mêle aux flots d'anonyme,  tourne  à la Concorde et  passe les anges dorés du temps perdus.
La ville était comme prostrés après une trop violente chute. Un hématome bleu s'étalaient sur son centre. Les cicatrices de l'histoire la marquaient.
  Les fanions rouges avaient disparu, arrachés dans la hâte d'une fuite mal ordonné. Les cartes de  rationnement rangés dans une poches déchirés. Les photos sépias du grand-père  dans une valise raccommodé. Les souvenirs éparses d'une vie dans une valise à main.
  La ville se taisait, muselé par de terribles forces colériques. Les prisons grouillantes s'agitaient. Les cellules bruissaient tel vivier s'asséchant brusquement.
  Plus rien n'allait. Elle était prise. Ils pénétraient par la brèche de la ville comme l'infection dans une déchirures sanglantes. Des masses noires enragées couraient à travers rue, chien de malheur d'un régime honnis.
  Et les voitures noires défilaient. Les hommes fouillaient chaque maisons. Les portes des prisons s'ouvrirent.
  La ville émergeaient de se prostration.
Il se garèrent sur un banal trottoir émaillés de chewing-gum écrasée. Ils descendirent.
La nuit tomba. Des coups de feus retentirent. Dans le lointain, la rumeur sourde  des prisons se tut, laissant le crépuscule rouge envahir les rues dénudé.
  Ils pénétrèrent dans le bâtiment. Des coups de feus retentirent.
La vieille femme s'avança vers le cimetière de la ville, une tombe entachant ses nuits de pleurs amères. Son visage abîmées étaient droits.  Dur. Résigné. Décidée. Condamné.
  Elle traversa la rue.
  Enfin elle gagna le cimetière.  Une odeur de charogne en montaient. Elle chancela. Dans sa main elle serait une rose blanche. Elle se reprit. Un pas de plus. Une jambe usé d'Arthrose. Une veine gracile. Une peau translucide.
  Elle franchit la grille béante des enfers. Un pas de plus. Une chaussure usé à la corde sur un corps d'enfant. Un regard vacillant sur un officier fringant. Il se durcit. Il arme son fusil-mitrailleur. Il toise l'officier. Il est pur, retrouvant soudain sa jeunesse perdu. Il s'énerve de voir cette rose brandit sur les cieux pur. Il fixe l'officier. Il n'a jamais vu tel bleus gris. Il n'y tient plus.
  Une dernière fois la vieillarde le regarde. Un coup de feu retentit. La vie quitte les yeux. La rose devenus rouge. Le corps parmi tant d'autres.
  Une tombe émerge tantôt. L'officier se tait. L'écho se perd dans le charnier. Il retombe.
Il dépose une fleurs sur le bitume humide. Elle marche dans la rue. Les maisons se vident. Les trottoirs, les places se remplissent, une marée humaine s'y amoncelle. Silencieuse. Partout ce slogan, blanc sur noir. Partout visages résignés devant l'infamie. Partout la tristesse l'emporte sur la haine destructrice.
  Ils avancent tous, foule maîtrisé. Silencieuse résigné. Ils portent haut leurs convictions. Ils les porterons à jamais.
  Un bulldozer pousse les corps dans une fosse à la terre encore fraîche. L'on rebouche. La terre s'abreuve de sang. De haine déversé sur ce lopin de terre misérable.
  Le jour décline avec ignominie. Bientôt tout cela aura disparu. Il ne restera plus que maisons incendié, carte de rationnement déchirée et malles éventrées. Avec sur les pavés souillées la vie. Les photos en confettis, les lingeries fines déchirées. Les nécessaire de toilettes gisent éparses aux milieux des excréments.
  Les fanions rouges sont partis. Un régime en remplace un autre. Une horreur une autre.
  La foule rentre, vaincu part la pluie et le froid. Dans la rue froide des bougies vacillent. Dans les locaux vides des fleurs dépareillent le pourpre. Dans la cité l'obscurité est tombé.
  Quand les jour se lèvera les drapeaux seront accrochés par un ruban noir. Un ruban de soie endeuillés. Qui pleure ses morts, éplorée par la caresse du nouveau vent,  par le pas lourd de soldats . Et dans le jour déchirants la liberté s'envole.
  Un crime en efface un autre.
    Une horreur une autre.
     La liberté s'envole avec les dernières roses rouges.
         Et déjà la neige se teinte du pourpre de l'injustice.
              Et la liberté s'envole dans les cieux encore immaculées.

Dernière modification par Vaegon (09/01/2015 21:59:00)

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#38 11/01/2015 20:04:11

Guide
Lieu : Crea powaa !!

Messages : 219

Re : [RP et POESIES] Mes écritures...

Je suis assez impressionné par le rare vocabulaire que tu emplois pour réaliser de si beaux textes ;)
Vois-tu, cela se fait de plus en plus rare de voir que la beauté n'est pas tout à fait morte dans ce monde rongé par le profit... Je te soutiens énormément pour la suite de tes belles écritures ;)!

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#39 11/01/2015 20:04:15

Guide
Lieu : Crea powaa !!

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Re : [RP et POESIES] Mes écritures...

Supprimé

Dernière modification par simonhornay (11/01/2015 20:05:55)

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#40 11/01/2015 22:11:07

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Lieu : Le songe du passé brulé

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Re : [RP et POESIES] Mes écritures...

Merci pour ton commentaire chaleureux simon :)

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#41 12/01/2015 00:15:59

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Re : [RP et POESIES] Mes écritures...

C'est vraiment très beaux, étant allé au rassemblement de Paris je peux te dire que tu as très bien réussi à exprimer/retranscrire  l'émotion qui régnait là-bas.

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#42 12/01/2015 08:47:29

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Lieu : Le songe du passé brulé

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Re : [RP et POESIES] Mes écritures...

Merci ;). Je n'ai pu me rendre personnellement à aucun rassemblement mais cette vague d'union national pou la paix m'a touché et beaucoup ému.

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#43 13/01/2015 20:47:39

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Lieu : Le songe du passé brulé

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Re : [RP et POESIES] Mes écritures...

Un texte très personnel :

Alors, encore avec lui ?
Il est mon ami. Sa vie privée ne nous regarde pas.
Elle rit et part. Ses boucles brunes s'agitent, se reflètent sur les miroirs de la salle d'apparat. Le lustre baroque est là. Muet. Éclairant la scène. La demeure est fastueuse. Une de ses ''amis'' que je ne supporte plus. Le parquet brille. Les coupes translucides sont remplis de friandises. Le sofa comme une invite aux repos. Sur un piédestal de bronze un iPhone immaculées, reliés à une basse diffuse une musique entraînante.
  Une pièce accueillante. Belle. Paisible. Resplendissante de la réussite affiché de ses propriétaires. Pourtant elle s'est vidé.
  Sur le parquet mat gisent serviette brodé, victuailles échappés d'un toast tenus maladroitement, banderoles chamarrées dans la pénombre. Je suis seul dans la pièce. Les rideaux lavande sont tirés sur les baies vitrées donnant sur le parterre. Je me tiens là. Debout. Silencieux. Mes habits de galas froissés. Je tiens dans ma main une coupe emplis d'une boisson amère.
  Mes yeux s'embuent. Mes membres n'y tiennent plus. D'abord ma tête. Elle bute contre ma poitrine, lourdement. Puis ms bras retombent. Mes doigts s'entrouvrent. La coupe tombe. Ma vue se trouble. Je m'appuie contre la boiserie.
  Dans le lointain, j'entends des pas joyeux sur les marbres du hall d'honneur. Elle s'en va. Elle à gagné. Une nouvelle fois.
  Ils sont tous partis. Les invités. Dispersé dans les étages. Certains pleurent. D'autres fixent de leurs yeux vide les fauteuils désertés. Leurs coussins enfoncé. Leurs accoudoirs sculpté. Un sanglots plus violent me parvient du troisième étage. C'est là qu'il est. Dans un petit cabinet. Il est là la bas. Mon ami. Notre amis. Leur amis.
  Trahis. Abattus par ses fidèles. Ses proches le désertent. Bientôt le bruit de grosses mercedes se fera entendre. Bientôt son existence sociale se terminera. Il est comme un condamné.
  Ses amis l'exécuterons bientôt. Ses amis le quitteront. Le délaisseront. Asocial. Ennemi de la société. De la société hypocrite.
  Je serai son seul défenseur . La mort me prendra avec lui. Je sais que plus jamais nous ne seront pareil.
  Les loyalistes. Moi. Toi. Elle.
   Les traîtres. Nous. Vous. Eux.
  Je ne pleurerai pas. Il ne le faut pas. Je me décide enfin à marcher. Un premier pas. Un second. Les pas s'enchaînent. Mécaniquement. Je passe la porte. Je pense à mes espoirs amoureux déchu par ma décision. A ces boucles brunes qui s'estompent dans les ors de cet hôtel particulier ostentatoire. Noirs.
Bitume. Arbre. Ciel gris. Fille pauvre :
Ne te fis jamais à eux. Dès qu'il sauront pour lui...
Quoi ?
Dés qu'il sauront pour lui...
Noirs.
  Ors. Grand salon.
Elles sont là. Vipère. Les autres sont en hauts. Je murmure entre mes dents serrés :
Comment ? Il est votre amis ? Cette réception n'était donc qu'un leurre destiné à nous abattre ?
Sourire entendu. Cris ravalés. Je monte l'escalier. Noir.
Trottoirs. Banc. Route. Garçon solitaire.
Ne te fis pas à elle. Elle n'aura de cesse de diviser.
C'est notre pivot. Ses parents garantissent...
Tss tss. C'est la mort qui vous prendra tous une nuit obscur.
Noir.
Chuchotement derrière moi. Deux adolescent dans l'ombre. Regard interrogateur. Retour neutre. Je monte. Premier étage. Grands appartement. Second étage. Petits appartement. Plongé dans la pénombre. Amis dans un salon. Fausse entente. Je monte. Troisième étage. Là en haut une fille me regarde.
  Elle me fixe. Je lui rend son regard attristés. Sur une chaise misérable il se tient. Plus de panache. Recroquevillé. Pleurs. Sanglots. Désespoir. Détresse.
  Il me regarde. Vague yeux résigné. La tête se rabaisse, Je ne vois plus qu'une touffe de cheveux. Des bras sur une poitrine agités.
  La fille me regarde. J'acquiesce. Elle me dit :
A toit de voir. Si tu la veux il te faut choisir.
Je ne veux pas de l'amour d'une traîtresse. D'une fourbe. Je choisis le camp des loyalistes.
  Nous seront deux à périr pour toi. Au nom de notre amitié, nous ne t'abandonnerons pas. Il relève la tête. Je vois dans son regard qu'il sait :
Tout est de toi ?
Tout.
Alors tes informateurs c'était donc vrais ? Tu avais bien un appartement pour tes dossiers ?
Je me tais.
Il reprend :
Pas très sympa hein ? Et tu as laissé entré I... Dedans. Tu es tombé sous le charme de cette fille ?
Je me tais. Je ne dis rien. Juste parce qu'elle ne pouvait rentrer. Et puis ce petit ''pied à terre'' n'était pas loin. Elle n'est resté que quelques minutes... Quelques instants qui décidèrent du sort de bien de personne.
Alors voilà... Un dossier à mon nom... Tout. Tu peux crever mec, silence de sa part, tu peux crever... Je suppose que je suis déjà la lie de ce coin non ? Ma famille me tuera. Tu comprends ça ?
Je me tais alors que je devrais parler. Je devrais. Mes les mots ne passe pas ma gorge. Il resteront enfouis.
Part à présent. Rejoins tes amis.  Tu m'as trahis. Tu nous as trahis. Chien part.
Je ne dis rien. On ne se dispute pas avec un mort. On ne parle pas à un cadavre. Dans la nuit. J'entends voitures rutilantes aux pneus crissants dans l'allée centrale s'arrêter devant le porche.
  Et dans la nuit j'entendis un cris.
     Les apparences étaient tombé.

Ce fut la dernière fois que nous le vîmes. Envoyé autre part sans doute. Celui qui était notre meilleur ami nous l'avions subitement oublié.

Il ne convenait pas aux critères.
  Toujours, chaque jour je me remémorais cette promesse. De le faire revenir. Loyaliste. Dans les nuits suivantes un bataillon d'informateurs fut lancé contre la fille aux boucles blondes. Une nouvelle affaire la détruirait.


Je la détruirai avec l'arme de son propre crime.
   Au sein de sa demeure sa chute sera consommé.


Je le promet.

Dernière modification par Vaegon (13/01/2015 20:49:44)

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#44 15/01/2015 01:55:07

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Re : [RP et POESIES] Mes écritures...

C'est sympa de passer lire de temps à autres.
Même si certaines choses mériterais un approfondissement j'aime beaucoup.
A seulement 14 ans je te tire mon chapeau j'en possède 5 de plus et suis incapable d'en faire ne serais se qu'un quart.
Bonne continuation, je continue à lire. ;)

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Nous somme les hommes de la création.
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#45 15/01/2015 09:08:44

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Re : [RP et POESIES] Mes écritures...

Merci ;) mais je suis sur que tu arrive à écrire vraiment bien.

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#46 15/01/2015 22:33:13

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Re : [RP et POESIES] Mes écritures...

Là un arbre. Il porte les fruits de l'été. Juteux et gras il tombent sur le gazon verdoyant, sur les prés épanouis. Il se détache contre les maisons blanches du village, resserrés autour de l'église sonnante pour le dimanche de sa voie d'airain.
  Le village est là. Si petit aux creux de la rivière poissonneuse. Ses petites maisons aux fenêtre toujours ouverte, laissant échappé relent de ragoûts chauds et draps flottant sous la brise estivale. Tout ces habits chamarrées aux coloris criards sur les toits de tuile, sur les vergers prospère, sur les camélias blancs de la renaissance des temps. 
   Son église veille à l'ombre des montagnes enneigés, des prairies éclairées d'une teinte virginale. Là je te vois escalader la colline. Les fougères fouettent tes jambes. Les fleurs printanière ploient sous ce vent rassérénant.
  Là je vois le ruisseau bondissant en une cavalcade effrénés. Dessus les enfants ont construits ponts de brindilles et cités abyssales.
  Là un pré ou paissent les ânes, là une ferme isolé, une étable sentant le bois neuf, le vieux foin remué.
  Il y a des cris d'enfants. Des rires. Vous folâtraient tous.  Vous jouez sous les ramures opale des cyprès, sous les cieux limpides.

Mais il a fallu que nous rompions cet équilibre.
Là un massif de mures, les enfants n'ont cueilli que celles du bas. Les plus hautes sont désormais la proie des grives noires.
  Dans le lointain monte une rumeur. Comme les glaces rompant. Comme l'avalanche sur le bois touffus. Comme la vague qui se brise.
  Sur les voitures qui montent les lacets de la route, la croix honnis est peinte. La croix qu'aucun enfant ne devrait voir.

Vous vous rassemblez tous sur les dalles usés de la placette du village. Le village si paisible. Sa rivière tortueuse, ses arbres aux racines antiques, ses groseillier aux rougeurs ostentatoire. 

Un bruit répétés retentit. Une grive s'envole.

Ce soir, quand le couchant rasera les cimes du bois ou tu jouais, les lumières du village ne brilleront pas.
  Quand les étoiles brilleront, la lune éclairera de sa lueur blafarde le corps d'une petite fille désincarné sur les pavés sanglants de la placette, serrant dans son poing inerte une brindille. Une brindille verte qui nous rappellent à tous les blés couché de l'été, la senteur moite du bois touffus. Qui nous rappelle  à tous les maisons blanches sous les prés verts, dominés par les montagnes grises.

Mes lointains ancêtres ordonnèrent l'exécution de 156 civils slovaque, dans les derniers mois de l'année 1944. Eh oui, malheureusement, on se trouve vite mêlé à beaucoup de choses si ont aime la généalogie, et, parfois, ont aurait aimé raté une branche familial 11

Dernière modification par Vaegon (23/01/2015 22:36:15)

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#47 30/01/2015 19:35:12

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Re : [RP et POESIES] Mes écritures...

Le jour se lève sur l'enfant inanimé dans les rues vides du bidonville.
  Le levant illumine les chemins poussiéreux, les champs arides qui ne donnent rien.
     La pâle lueur jette un regard curieux sur les villes-poubelles qui se réveillent, sur les côtes fangeuses, sur l'oiseau qui survole les tôles chamarrées.
    La luminescence enfle sur la foule populeuse, bruissant de misère.  L'astre incandescent morcèle et craquèle les terres solitaires.
  Un troupeau de chèvre maigre les foules en vain. Un berger hâve les suit, drapé dans ses tissus élimés.
  Sur la piste les camions passent.
    Sur le port les tristes embarcations prennent la mer boueuse.
     Sur les dunes une femme en quête d'eau.
Dans la ville les vélos dépassent les piétons, les poubelles éventrées et les lampadaires éteints.

Contre le mur un mendiant. Aux dessus de lui affiches déchirées et graffitis. Et, dans l'après-midi torride une rumeur d'enfer domine le bidonville.

Quand le crépuscule s'appesantit sur l'horizon brulant, le monde s'apaise. Un corps d'enfants tordus dans la boue du bidonville. Un vautour guette sa pitance silencieusement. Les mouches se posent sur le corps désincarné.
  Il avait faim.
   Il n'avait faim que de pain et d'eau saumâtre.

Mais il a fallu que l'astre brulant lui ravisse l'orge doré des champs arides. Il a fallu que le soleil d'Afrique ravisse sa maigre existence sur l'autel de la sécheresse.

Sécheresse si impitoyable.

Au couchant les champs morcelés par la lumière immaculée ont tué. Un mort sur la fange sale d'une poubelle.

Et dans la nuit une oraison silencieuse.

Et dans le levant une fosse anonyme sur les sables du désert.

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#48 30/01/2015 21:12:07

Rédacteur
Lieu : Avec mes potos PNJ !

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Re : [RP et POESIES] Mes écritures...

C'est si beau ce que tu écris ! Comment fait tu pour avoir autant d'inspiration ? Ton dernier écrit ma beaucoup touché, bravo !

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Créatrice de skin, n'hésitez pas à me passer commande !

#49 31/01/2015 12:59:09

Membre
Lieu : Le songe du passé brulé

Messages : 519

Re : [RP et POESIES] Mes écritures...

C'est toujours sympa de lire des commentaires amicaux :). L'inspiration me vient comme ça, je n'y réfléchi pas trop en fait.

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#50 05/02/2015 20:37:40

Membre
Lieu : Le songe du passé brulé

Messages : 519

Re : [RP et POESIES] Mes écritures...

La salle blanche sur une lumière éclatante. La voix éraillée qui parle. La voix rouée qui se tait. Le silence.

Les images défilent. Les corps s'animent dans l'espoir de quitter l'obscurité mère. Les voix enflent. Le silence se fait sur les chaises bariolées. Les images s'enchaînent comme le convoi funèbre.Les regards remplis de joie juvénile les personnages périssent et naissent dans la lumière immaculée. Le son emplit la cavernz silencieuse.
  La joie est là, comme le vol de la colombe sur la grotte du firmament. Tous sont là. Les images qui passent comme le dernier hommage les immortalisent dans un regard fugace. Les sourires se tracent maladroitement peu à peu à travers le fard théâtral.
  Les images de couleur fané sont là. Elle éclaire la grotte de leur lumière rassérénant les douleurs embuée des larmes de l'oubli refoulées.
  Derrière un homme. Il n'est pas jeune. La cinquantaine. Des mèches de cheveux grisonnante se mêlant à ses favoris. Les yeux gris de trop de misère observé. La barbe sur sa peau ridé. Les mains enserrant dans une étreinte érotique la caméra qui voit.

De l'autre côté de l'objectif sépia il y a les vies insouciantes. Elle ne le voient pas mais lui les observe sans bruit, tapis dans l'incarnat des rideaux. Il voit les yeux joyeux. Il clos sa bouche et observe.

Les personnages le croisent. Ils ne font pas attention à la silhouette couverte par la pénombre ambiante.
  Ils s'en vont et laissent l'homme sur une chaise bariolée souillées de trop d'insouciance. La sérénade des yeux joyeux emporte la mort sur la couche doré d'une reine lointaine.

La salle blanche bruit de nuit refoulées.

Le vieil homme sur sa chaise bariolées crache l'incarnat des rideaux sur le parquet trop luisant de cire chaude.
 
Et les visages insouciants ferme leurs paupières rutilante sur la tombe de celui qui voit s'éteigne sans bruit.

Sur les silhouettes noire qui referme la grille rouillée du cimetière, sur la vie de l'homme qui voit.

Et la voix éraillée se tait enfin. Et les images s'arrêtent.

Les personnages exubérant retournent à la terre qui leur à enlevé l'homme qui voit.

Dernière modification par Vaegon (05/02/2015 20:39:31)

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