Merci de votre fidélité dans la lecture du RP. Le chapitre 17 sera postés dans les jours suivant.
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Un chapitre repartant dans le réalisme, si je puis dire. Veuillez m'escusez pour le rôle du méchant que j'ai fait endosser à certains personnages. Il n'y a aucune arrière pensée derrière cela. Merci.
Chapitre 17- Par delà les brumes...
Ils entrèrent dans la capitale à minuit, là ou les ombres se faisaient plus denses et plus obscures. Ils cheminèrent à travers les ruelles étroites et sinueuses, plongé à cette heure ci dans la plus totale obscurité. Les sabots des chevaux résonnaient lugubrement et froidement sur les voûtes romanes et les pierres fendues de ces rues vides et muettes.
Malgré l'heure tardive les portes de la grange ou ils devaient entreposer le grain étaient entrouvertes, une faible lumière pâle en sortait, jetant un regard blafard sur la sente. Les nains trapus poussèrent sans ménagement les lourds battants et découvrirent un large entrepôt aux murs de torchis et aux poutres de chêne soutenant le solide toit d'ardoise.
Le propriétaire, dans des gestes lourds et ensommeillés retira le harnais et la longe des montures, et entreprit de transférer le foin à l'aide d'une fourche des charrettes a la grange. Les nains se dirigèrent ensuite dans le dédale de ruelles vers une petite auberge naine. L'exilé, quand à lui, prit place dans un établissement plus miséreux, une longère en torchis aux toit de tourbe, qui se situait dans le quartier portuaire, non loin de l'entrepôt. L'aubergiste ne lui posa pas de question, une lueur d'avidité se faisant voir dans son regard voilé. Il le conduit dans une petites mansardes, ou l'ont entendait le vent mugir sourdement dans le petit grenier. De ce dernier le roi déchu percevait distinctement le grattement des rongeurs et le pas mat des chats, qui abondaient à Origine.
Jetant un regard à la petite lucarne qui éclairait sa mansarde, il contempla la ville endormis et plongés dans ses songes. Des maisons uniformes dépassaient les clochers fantaisistes et pointues de quelques monuments, les complexes architectures des ambassades et des palais, rompant l'horizontalité de la sombre cité déclinante. Plus loin, dans le bleu velouté de la nuit claire, le château d'Origine et sont bourg silencieux semblaient irréel, perdu dans une brume bleutée, semblant posé gracieusement sur la plaine aux herbes ondulantes.
Il se posa sur la couverture rêche qui recouvrait la nudité effrayante de la paillasse, donnant quelque couleurs aux murs vides. Le lendemain il devrait, avec ses compagnons de voyage vendre la marchandise. De souverain d'un puissant état il devenait un vulgaire courtier. Cette perspective le révoltés. Il souffla la chandelle de suif et se roula dans la maigre couverture.
Ne trouvant pas le sommeil, hantée par quelques sombres pensées, l'Exilé descendit dans la salle basse, boire une liqueur quelconque, pour se changer les idées, et, peut-être,trouver un sommeil apaisant et quelques répit.
Il découvrit avec stupeur qu'il n'était pas seul. Un autre individu se tenait à la table central, faiblement éclairée par une bougie finissant de se consumer, les poutres basse et ployant sous le poids des étages se noircissant à la fumée. La silhouette était caractéristique, c'était le roi de Pratola, Floconpace. C e dernier se leva, et, d'une voix sentencieuse annonça :
Il est l'heure de quitter Origine. Il est l'heure de rejoindre les rivages de Sombreval.
Bien. Quand partons-nous.
Maintenant. Dans l'arrière cour une patrouille va t'escorter jusqu'au port. Ne tardons pas. Les assassins de l'usurpateur pourrait te retrouver d'ici quelques heures. Tu ne leur échapperas pas deux fois.
Sur ce Floconpace disparut par une petite porte de bois. L'aubergiste n'était plus là, personne n'avait vu ce qui venait de se passer. L'exilé pouvait donc partir sans crainte. Une vague d'émotion l'envahit. Des odeurs de plantes luxuriantes, les rues de Sombreval lui revenait, diffusant en lui une excitation qu'il ne pouvait cacher. Il jubiler intérieurement, sentant la majesté souveraine des temps anciens lui revenir, le sang des rois de Sombreval l'irriguer à nouveau.
Se ressaisissant, il sortit et, dans l'arrière cour découvrit un spectacle qui le laissa muet. Dehors à la lueur des flambeaux, se tenaient en rang serrés une escouade de chevaliers rutilant dans leur armures d'aciers polis et soigneusement lubrifié. L'éclat fastueux de ces armures occultant la lueur pâle du firmament. Leur lame dégainait, leur air farouche et les boucliers neuf, ferrés de propre rappelaient les glorieux défilés dans la ville d'Aigracier.
Aux sons du clairon, dans une marche rythmée et cadencée il avancèrent, protégeant les deux rois des griffes de leur ennemis, traversant à grand fracas les ruelles vides et solitaire. Quelque volets s'ouvraient à leur passage, dévoilant riverains aux visages effarés, aux yeux grand ouvert et à l'air béat.
*
* *
Jrspectral balaya les plans d'un revers de la main et jeta un regard méprisant sur Destinais et, d'un ton froid et sec lui dit :
C'est bien trop beau pour une lignée courant à sa perte.
Mais voyons... Ils vont reprendre Sombreval... Se les aliéner serait une grossière erreur, surtout avec notre antécédent. Je ne veux pas rejouer les guerres Valyriennes et...
Il fut interrompu par les paroles fulminantes de Jrspectral :
Valyria... Il y de là des âges, des civilisations, des millénaires... Sombreval, un millénaire... Les guerres et leur rois farouches, tout cela fait désormais partie du passé. Le siège de Lengendcraft à ruiné Valyria, et Sombreval nous à toujours laissé en paix. Regarde les os de dragon carbonisé que je garde dans les caves de la cité...
Bien, je ferais flotter aux vent, tout de même, les pavois de Sombreval, et les armes de Valyria. Un banquet leur sera préparé, la garde sortie, quelques fanions, une foire, et un...
Non. Les drapeaux de la Sombreval des princes, je veux un accueil plus sobre, et, surtout, plus froid. Glacial.
Bien. Il débarqueront à l'aube, ouvrons leur les portes, et nettoyons, tout de même, les rues.
Jrspectral ne répondit pas. Il se tourna et contempla à travers la large baies à meneaux la ville, et, plus loin, la mer calme et paisible d'un bleu serein, qui venait mourir contre la craie de la falaise protectrice
*
* *
Ils arrivèrent sur les quais luisant d'eau de mer, ou s'amoncelaient quelques vagues brassées d'écumes, les lames venant taper furieusement contre la jetée, gerbes d'eau bouillonnantes frappant les quais.
Là un grand voilier de quatre mât tanguait aux grès des vagues et des courants, semblant tirer sur ses amarres comme sur des liens. Ces dernière grinçait et menaçait de se rompre à tout moment. Le capitaine, voyant la superbe troupe avançait, précédées de fringant cavaliers, jeta une rampe de fortune, et les hommes embarquèrent, laissant toute fois la préséance aux rois, leur habits précieux détrempés par l'eau de mer, qui formait des tourbillons à leur pieds, formant un suite furieuse.
Quand l'Exilé posa le pied sur le pont du navire, il sentit qu'il ne reviendrai jamais à Origine. Il vit dans la brume qui sortait des entrailles de l'océan la fin de cette terre, il le sentit. Le navire rompit les amarres et commença à s'éloigner laborieusement des quais, les dômes de la ville millénaire s'éloignant peu à peu, noyée dans un épais brouillard. L'on ne voyait rien, des langues de brumes masquait la proue, avançant tel des ombres fantomatique sur les flots déchaînée. Le voilier glissait imperceptiblement sur l'eau, traversant en une longue marche funèbre le détroit.
Les contours d'Origine disparurent, le navire venait de gagner la haute mer. Les moulures de la coque étaient ternis par l'absence de lumière vive. Les peintures disparaissaient dans l'eau noire. L'exilé observa la mouvance de l'eau, ses rides, plongeant sont regard vague dans le sein noire de cette océan en furie. Il leva les yeux : ils étaient dans l'obscurité la plus totale, les étoiles cachés par le rideaux épais du brouillard.
Déjà il sentait la couronne de ses ancêtre sur sont front, le sceptre dans sa poigne ferme. Il revoyait les paysages de son enfance. Il le pressentait, la guerre serait rude et longue, harassante et horrible, mais il triompherait. Dans ses yeux une flammes noire se consumer. Il se retourna, partit discuter avec Floconpace, et alla dormir dans la confortable cabine qui lui était réservé dans l'imposant château arrière.
Aux cours de cette sombre nuit les éléments apaisèrent leur ire, l'écume cessa de noyer le vaisseau, les vagues se firent plus rondes et plus douces, bombant le dos docilement, et peu à peu le vent tomba, la brume se leva, les eaux s'éclaircirent ouvrant une voie claire à leur navire, qui faisant route vers les ports du détroits abandonné derrière lui Origine et la violence primitve des terres disputées.
Dans le ciel à présent dégagés, le firmament brillait de tout ses feux, protégeant le voilier et ses occupants de sa bienveillante lumière blanche.
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Je le trouve parfaitement Rp moi :)
c'est effectivement réaliste mais seulement car on peut facilement s'imaginer les scènes ;)
j'espère que tu avance vite car moi je veux la suite
sinon tu l'as écris dans un livre sur le serveur? Ça c'est vraiment rp ;D
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Merci pour le commentaire :).Euh Aguigou, imagine juste le boulot, et si le livre venait à se perdre... Je ne pense pas que ce projet sois viable, mais j'en ferais une version raccourci, promis. Je me mets aux chapitre 18 bientôt. Tu l'auras vers Vendredi, peut-être avant.
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Youpi! j'aime beaucoup te lire après les cours et effectivement si il se perdait :s
Mais tu pourrais le vendre (sur le serv) et le copier a chaque fois en gardant l'original ;) tu te ferais beaucoup d'argent en tant que romancier et ça serais une nouvelle filière commerciale a étudier....... huuum tu me donne 20% du chiffre d'affaire pour l'idee?
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XD aguigou qui veut juste gagner de l'argent ahaha
Ce n'est pas bête Aguigou... Mais je ne sais pas si les gens aimerait, surtout qu'il ont le RP complet et gratuit sur le forum. C'est une idée à approfondir, mais je ne sais pas si c'est très honnête.
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Hum hum mais bien sur que si ;) et si effectivement c'est aussi gratuitement sur le forum mais l'avoir en livre est bien plus gratifiant rp et toutce que tu veux :) ou minimum distribuer des livres après je ne pensais qu'au potentiel monétaire de l'acte niarf niarf
Et je pense pas que ça soit illégal bien sur que nooon *sifflote en s'eloignant discrètement.
Dernière modification par Aguigou (01/10/2014 13:54:00)
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Bon ben ok... Mais bon.. Je ne sais pas si ça va marcher. on peut toujours essayer. Maiss je n'aime pas trop l'idée de monnayer.
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Bientôt le chapitre 18 sera posté. Mais c'est également le premier chapitre de la seconde partie...
Avec pour seul cortège...
Laurent Gaudé...
Dernière modification par Vaegon (01/10/2014 18:56:28)
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Prologue seconde partie :
De nouveaux la source coulait, abondante, l'eau bondissant avec force et violence. Elle irriguait les mousses épaisses, les bois touffus aux rameaux se courbant sous le poids des fruits juteux. De nouveaux le soleil jetaient sont regard embrasé sur les terres stériles. De nouveaux l'herbe des champs s'élevaient, Le bourdonneement des insectes résonnaient dans la forêt bruissante, de nouveaux la vie émergeait.
L'hiver, ce fléau qui anéantit durant sont millénaire Valyria, venait de périr, cédant sous les coups de boutoir de la chaleur, des plantes et de la vie figé. Les glaces, partout se rompait, les fleuves roulant leurs eaux gonflés par la neige immaculés, la glace translucide. Les fines dentelles de givre disparaissaient, la couronne de glace des arbres mort tombant avec fracas sur le sol durcis. De nouveaux les forêts s'élevaient, les monts ocres et rouges devenant verts, le ciel gris et bas une éclatante aube azurée.
Aux milieu de cette nature encore vierge, un groupe d'homme désemparé marché, le froid mordant leur membres trapus et crasseux. Ces derniers avançaient en file indienne, foulant les herbes grasses, découvrant une nature aimable et clémente, laissant la brise douce caresser leur visage granuleux. Sous les visages tirés, les corps squelettiques, les teint hâve, l'on reconnaissait une noblesse bien antérieur à ce printemps prolifique, à cet hiver maudits.
Le soleil éclairant ce matin-là les bois clairsemées, mettait aux jour un groupe de marcheurs obstinés, cherchant un lieu de repos. En tête de ce misérable groupe se tenait les héritiers de Valyria, l'empire défunt, enfouie sous les neiges de l'hiver éternel. La marche continuait, inlassablement. Le jour déclinant, des nuages s'amoncelèrent et les hommes durent reposer leur membres fourbues, le brouillard sortant du sol fissurées par le gel, aujourd'hui pâle souvenir, tel un rêve évanescent.
Ils se rendirent compte vite qu'il se trouvait aux milieu de ruines majestueuses, posé comme un magistrale décor dans le crépuscule enflammées, rendues fantomatique par la brume et les éléments. Les ruines s'étendaient jusqu'aux sommets enneigé de la montagne inégale.
Il se levèrent, stupéfait. Là, dans ce dernier éclat de la renaissance printanière, une ville leur apparaissait. Colonnes doriques brisées, statues perdus dans les fonds insoupçonnés d'un lac profond et serein. Des ruines de palais gigantesque se tenait là, témoignant d'un temps déchu, partout l'ont voyait les dalles disjointes des avenues, les piles de pont effondrées. Urnes brisée, argenteries rouillées, ces objets étaient désormais les seuls traces des habitants défunts, qui, jadis, habitaient ces maisons aux murs éventrées, veillait derrière ces solides murailles éboulées, pensaient avec fierté à cette cité de délices.
Quand les ombres s'allongèrent, les soldats endurcis, se décidèrent. Il fonderait ici l'héritière de Valyria, et restitueraient fidèlement les heures de gloire de l'empire.
Dans la nuit noire, les ombres du feu de camps, vaste brasier enveloppant de sa lumière protectrice les ruines déchues, il jurèrent d'élever cette ville à la position la plus éminentes, seul, dans le silence épais de l'obscurité nocturnes, il jurèrent prêtèrent serment, gravé dans la pierre. Des mots qui traversèrent les siècles. Ils levèrent les bras, occultant la lumière du firmament. Il parlèrent dans leur langue maternelle, leur mots se mêlant aux vent nocturnes, aux murmures des ruines solitaire. Puis ils se rassirent. Les phrases proférées, elles, s'élevèrent, et, dans la nuit, disparurent, portées par les alizés nocturnes, se confondant avec le sombre bleu du ciel clair. L'aube ne tarderait plus.
L'hiver s'en était allé, Sombreval était née.
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Joli :) continue comme ça plus rien a dire !
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Merci, je m'attaque aux chapitre 18.
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Jusque là j'avais pas prit le temps de lire la suite de ton RP mais en effet j'ai retrouvé le bon vieux aspect Rôle-Play et médiéval dans ton splendide RP. Bravo à toi je sui décidément amoureux de ta légende. Tu à un vocabulaire riche et des tournure de phrase très agréable à lire. Je t'assure se tu a un talent qui n'est pas donné à tout le monde. Je suis ton plus grand fan ! Je trouve l'idée de faire chaque chapitre dans un livre IG tes bonne. C'est des petites choses comme ça qui font que ce serveur sois vraiment RP. Rp c'est est un peu mort c'est temps ci. Mais je suis pas sur que les commercialisés marche. Garde les et entrepose les dans la bibliotheque de ta faction. Mais bref, ton RP est magnifique comme d'hab' !
Beau Texte roleplay
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Modérateur Du Serveur Srp. je me tiens a votre disposition pour toute question/requête.
Merci :). Désolé du retard pour le chapitre 18.
Et, Pyrial76, ouf! Tu t'es remis à lire le RP (avec Aguigou et Floconpace et Somonhornay vous êtes mes trois plus grands lecteurs), ça me rassure, j'ai repris mon audience. Toute la suite sera RP.
Dernière modification par Vaegon (17/10/2014 21:41:53)
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Un petit chapitre, qui préfigure la suite, plutôt sombre :
Chapitre 18- Aube rouge
La mer riante et belle, s'entrouvrit, laissant voir aux compagnons qui se tenaient fermement cramponné à l'étrave du navire la cité libre de Legendcraft. Les eaux calme et paisible, venait mourir en un long soupir d'écume immaculée au pieds des grandes falaises ocres, qui plongeaient leur longs bras dans les eaux limpides et claires du détroit. Le regard du roi plongea dans le sein bleus de la mer, se confondant avec le ciel mordorée, qui jetait sur l'onde une pluie d'or, scintillante, éclairant les coraux et les abysses noire de l'océan. Posé sur cette éperon rocheux, dominant ce paradis, Legendcraft, la cité aux cent tours, jetait une ombre hautaine sur les nids de cormoran, sur les pics désolé, sur l'immensité bleus du détroit, sur les nuages moutonnant, sur le soleil vif. La haute bannière de la dynastie des Spectral claquait fièrement au vent, les alizés ce matin là jetait un air sain et revigorant dans les ruelles enfumées de la vieille ville dont les maisons s'accrochaient à flanc de falaise.
L'Exilé promena son regard sur les solides murailles, ces dernières se confondant avec le granit de la falaise rouge. Derrière les obscur archères il devina des hommes d'armes, derrière les échauguettes il devina des archers. Deprrière les somres verrières du vieux château il vit que l'on s'agitait. Puis il regarda la vaste porte, ornée de chimères sculptés, de colonnes de grès, de fioritures et de majestueuse sculpture. Elle était superbe . Elle était close.
*
* *
Ce jour là régnait à Legendcraft une atmosphère de frénésie, l'air était, dans les masures du port surchauffée, les palais baroques résonnant sous le pas des diplomates affairés. Il arrivait. Ils arrivaient. Lui. Eux. Le roi déchu de Sombreval. Le roi de Pratola, ce redoutable guerrier si chevaleresque, qui, à présent, risqué son royaume pour sauver Pericles.
Quand l'aube avait point derrière les arbres géants, quand les toits des maisons avait pris feu, quand les vitraux de la cathédrale avait pris vie, à cette heure ou tout s'éveille avec grace, les portes étaient restées closes, les guetteurs à leur position. Pourtant, la bannière des Princes de Sombreval avait été abaissé, relégué dans une cave du vieux château.
A midi, un pauvre vieillard à la bouche édentée avait prévenu qu'il apercevait, par delà la brume de chaleur, une voile Sombrevalienne, gonflé par un fort vent d'ouest. Il n'y avait pas de doutes possible. L'esquif convergeait vers la cité trois fois millénaires. L'on éteignit alors ne précipitations le flambeau du phare de la péninsule. La lumière venait de mourir.
*
* *
Sire!Sire ! Il arrive... Le roi de Sombreval !
L'estafette, essoufflé, se jeta au pied de son souverain, hurlant ces mots si décisifs pour cette terre. Néanmoins, ce ne fut pas le roi qui répondit, mais son conseiller, Destinais :
Vous dîtes que le roi de Sombreval à décidé de mouiller dans notre havre ? Et bien... Nous le savions, toutes les précautions ont été prises. Nos portes sont scellés. Il devra négocier pour pénétrer plus avant notre sanctuaire. Rassurez vous donc, je, nous ne craignons rien. Allez plutôt prendre votre poste de combat, notre ville à une fois de plus besoin de vous soldat !
Bien parlé. En tant que roi de Legendcraft, je pense que nous devrions les ignorez. Il n'est plus le bienvenu ici. Nous sommes à présent membres du conseil des princes. Pas des anciens Valyrien. Du nouveau monde, plus de l'ancien. Nous nous allions aux vivant, pas aux défunts...
Sur ce, le roi de cette ville imprenable, JRspectral, se retira dans un altier silence, une expression d'indifférence et de rare mépris défigurant ces traits durs. Il gagna une galerie déserte. De là il pouvait contempler la cité médiévale et ses maisons se pressant contre le palais gothique, les masures chevauchant les arcs boutants et leur fines nervures de pierre. Au loin, sur la plaine liquide, un cheval convergeait vers sa terre. Cette fois, pensa le roi, Valyria ne ruinera pas ma terre. La terre de mes ancêtre. Sa poigne s'était, durant cette rage intérieur, raffermit contre son sceptre doré. Il releva la tête. Dans son regard brûlait une flamme noir. Le feu de la rancune. L'incendie de la vengeance. Le feu couvait. L'embrasement n'allait plus tarder.
Dernière modification par Vaegon (17/10/2014 21:40:36)
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Je m'excuse auprès de JRSpectral et Destinais pour le rôle du ''méchant'' (Sombreval n'est pas un gentil petit royaume :)) que je leur ai fait prendre. Ces joueurs sont honnête et ne m'on jamais porté le moindre tort.
Je m'excuse aussi d'avoir posté des screens de leur œuvre sans leur autorisation préalable.
Dernière modification par Vaegon (22/10/2014 15:20:13)
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Merci d'avoir pris mes screens peri ;)
Beau langage soutenu dans ton rp , je l'adore
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http://fr-minecraft.org/img/banniere
Guide créative !
Une question vis-à-vis du serveur créative ? N'hésitez pas à me la poser via Mp forum, ou même sur le serveur en m'envoyant un Mail IG : /mail send simonhornay (votre question)
Directeur Seigneur des Crafts
Merci beaucoup pour le commentaire simon :)
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Tres sympa (comment je radote? ;) )
Les screen son superbes mais c'est ou quelles on ete prises? sur le rp?
Enfin bon je ne cesse de le dire mas bon Magnifique rp, continue de ravir mes yeux comme ça le plus longtemps possible!
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Merci beaucoup (moi aussi je radote ;))
Non, il ont été pris sur le serveur créatif, peu avant la destruction de cette superbe cité (ils n'en montrent qu'un infime partie, même pas ces deux châteaux, sont ports, ses champs et manoirs en ruines, quais et lacs, ainsi que ces souterrains). Un magnifique travail de JRSpectral et Destinais.
Dernière modification par Vaegon (22/10/2014 15:20:32)
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Super RP, je ne cesserai de le dire ! :)
Quand je lis tes textes, sa me donne envie de faire revivre Pratola, qui s'éteint petit à petit..
Bref, j'attend avec impatience la suite et j'en profite pour annoncer que une nouvelle Sombreval est en construction sur le créa !
Bonne continuation
Ah oui et, au passage, jolie screen simon :)
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Modérateur Créa, Guide SRP Et ex-Animateur SRP, Rose à jamais.
Une question ? Un problème ? Besoin d'aide dans un build ? N'hésitez pas à me contacter avec un mail IG, un MP forum ou même un MP IRC !
#Gouverneur de Serenity !
Merci Floconpace :)
La nouvelle Sombreval bénéficiera d'un court topic sur l'avancement des travaux.
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Le nouveau chapitre, bonne lecture :
Chapitre 19- Portes d'airains
Le voilier heurta avec un bruit sourd la jetée faîtes de pierres disjointes. Une nuée de soldats sortit des entrailles du navire. Ils agirent vite et avec prestance, attachant solidement la coque du frêle navire aux entraves de bronze qui rythmées le quais. Un pont de bois ouvragé tomba, reliant le pont à la terre ferme. Un homme descendit, suivit d'une nuée de courtisans. Pericles, le roi de Sombreval, devançant son escorte partit à marche forcé sur le sentier de mule qui conduisait à la Grande porte de cèdres massif, noirci par des années de tempêtes et de luttes acharnées, gardant l'entrée de la citadelle interdite.
Derrière le roi une masse d'homme d'armes, de badauds et de grands seigneurs couraient, tentant vainement de la suivre sur la piste poussiéreuse. Bientôt le chemin fourmilla d'hommes, de femmes et d'enfants. L'air lourd et la chaleur impitoyable de la journée forcèrent certains à abandonner la folle équipée, qui ne pouvaient suivre leur souverain escaladant furieusement le mont Athos. Le vent, à cette altitude mugissait et résonnait lugubrement aux oreilles des farouches combattants, les encourageant à escalader avec toujours plus d'acharnement, le désespoir des uns ne devant pas engendrer la détresse des autres. Ils attendraient cette portes.
Le roi montait avec acharnement, des gouttes de sueur perlant de son visage contractée et rendu rougeâtre par l'effort surhumain que représentait cette longue et harassante montée. La mer bleus devint une masse floue sous le regard des conquérants, qui s'élevaient à la hauteur des aigles aux amples ailes blanches.
Enfin, après ce dure calvaire, Pericles parvint, suivit d'une foule de fidèles à la porte de la citadelle muettes.
Le roi, sa longue cape usé claquant sous les assauts furieux du vent, se tenait roide, droit, raide devant la porte, défiant ses adversaires tapis dans l'ombre de cette chaude journée. Silencieux. Aucune ride de colère, ni de préoccupations ne marquait son visage qui était alors de marbre. Soudain, une flèche empennée de rouge rompit atmosphérique lourde et torride. Avec un sifflement sonore, elle se ficha dans la caillasse que foulais l'homme, rompant le sifflement du vent et le morne silence du roi. Ne se contenant plus, il hurla à la silencieuse muraille cette tirade :
Après tant d'années de tourments dans des terres solitaires d'exil, est ce ainsi que l'on me reçoit ? Après l'ignoble trahison, après la vindicte populaire et la trahison de mes plus proches amis d'enfances, de mes intimes... Après l'ignoble meurtre commis lors de cette douce nuit d'été ou le pourpre de mes soieries fut sanctifié par le sang à jamais ! Après la nuit ou ceux qui avait posé genoux en terre devant ma suzeraineté ont planté leur froide épée lige dans le cœur de me femme. De mes héritiers légitimes ! Est ainsi que l'on me reçoit après tant de terrifiantes épreuves ou je fus traqué comme un gibier dans une vulgaire chasse, ou je dus fuir comme le plus lâche de mes sujets ? Après tant de mois ou je charriait le foin tel une bête de somme, comme un animal de trait ! Voilà comment le roi de Legendcraft me reçoit ! Comme un rebelle, comme un traître ! Comment peut-il laisser ses portes closes face à ma délégations, a moi ? Le sang noble des Hauts-Valyrien coule dans mes veines, notre race n'est toujours pas éteinte, nous ne sommes toujours pas enterrés dans les tombeaux exposés aux vent sifflant et traître des plaines solitaire !
Alors en tant que souverain légitime de Sombreval, de Rivielle, d'Havrenoir et des terres vierges de Viergétang, je t'ordonne, toi, arrogant suzerain de Legendcraft de m'ouvrir.
Un silence mortel tomba alors sur le pic désolé, seul le vent se faisait encore entendre, son murmure recouvrant l'écho sourd du ressac. Plus un bruit ne montait de la cité, qui, répondant à l'injonction de ce fantôme du passé, semblait porter une oreille attentive à cette sourde complainte. Les vendeurs des étals et les colporteurs avaient fait silence, la cour folâtrant également, la ville, derrière sa formidable muraille semblait en suspension, comme à l'attente d'un grand malheur, retenant son souffle, faisant le moins de bruit que possible. Pour la première fois depuis bien des années la voix des anciens Valyrien se faisaient entendre, leur injonction également. L'ordre se répercuta dans les crevasses de la montagne, son écho atteignant les hautes-tour du vieux-château. Alors, dans un grincement sinistre, les portes s'ouvrirent.
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