Excellent ! ;)
Hors ligne
http://fr-minecraft.org/img/banniere
Guide créative !
Une question vis-à-vis du serveur créative ? N'hésitez pas à me la poser via Mp forum, ou même sur le serveur en m'envoyant un Mail IG : /mail send simonhornay (votre question)
Directeur Seigneur des Crafts
Chapitre 26- Miroitement
Chaque jour elle admirait le lac, reflet d'une vie contemplative. Chaque jour l'attrait de cet étangs envoûtants devenait plus irrésistible, se muait en une implacable tyrannies.
Les nuits d'opales ou les alizés ménageaient un horizon pur et virginal, l'eau du lac devenait pure et limpide, découvrant ses plus insondables profondeurs où elle s'abandonnait, rêvant et folâtrant aux ceint de ce sanctuaire d'opale.
Mais quand le soleil se camouflait peureusement derrière les montagnes, les arbres se dépouillant de leurs ors, de leurs parures bruissantes, quand les premières neiges immaculées arrivaient, le lac placide et murmurant devenaient alors froid et glacial et âpre comme le défunt, les glaces enserrant son dur cœur de pierre.
Alors elle écoutaient les répercussions de l'eau contre sa prison translucide, et somnolait en paix.
Mais tout cela avait disparu dans un éclair colérique, les arbres ployant sous le poids des fruits mûrs et les carpes chatoyantes nageant allègrement : Pratola n'était plus une ville idyllique, à présent, pensa tristement Emy518, les troupes marchaient à pas cadencé, vers une destination sans retour, emportant une pièce d'argent pour payer leur passage sur les eaux noires du Styx, vers un enfer dévorant.
La princesse de Pratola Emy518 se leva et gagna les appartements de son confidents, Floconpace.
Durant sa marche dans les allées odorantes, la beauté des lieux se conjuguant à la douceur d'une brise estivale, elle comprit que Pratola paierait cette guerre s'annonçant aux loin, violent orage grondant sourdement dans le lointain crépusculaire.
L 'altiére jeune fille, transformé par le soelil éclatant, son teint de nacre nuancé par l'ombre des colonnes de bois, ses longs cehvaux brun tombant en cascade sur ses épaulez, elle gagna le palais, là ou Floconpace établissait ses plans et ou le sort du vaste royaume était continuellement en jeu.
Elle frappa doucement à la fine porte sculptée qui ne tarda guère à s'ouvrir et à dévoiler un visage défigurait par un sourire crispé :
-Je m'étonnais de ton retard...
-Je contemplais la splendeur de notre ville
Floconpace fit un vague geste, signifiant qu'il se passait d'explications :
-Entre, nous avons un cru de Greenwood qui respire encore l'arôme de Valyria.
-Ce n'est pas pour parler vins et soieries que je suis venus. Et tu le sais.
Floconpace s'effaça devant elle et la laissa pénétrer dans une petit salle obscure. Emy518 s'assit au riche bureau, des tentures de soie le rendant plus chaleureux, les meubles gothique apportant une touche de fantaisie. Elle commença à parler d'un ton anxieux :
-Quand pars tu en guerre ?
Floconpace observa un silence contrit avant de répondre :
-Nous organisons un tournoi. Il faut attendre que plus d'hommes se joignent à nous. Ces réjouissances attirerons tout ce qui à un cheval et une lame à deux cent lieues à la ronde...
Emy518 ne put se contenir :
-Mais les princes rebelles ! Les usurpateurs ! Ils vont pouvoir réunir leur troupe ! Le plan était d'utiliser l'effet de surprise. Les murailles de Sombreval une fois défendus sont imprenable, comprends-tu ?
-Nous trouverons un moyen, Pratola à toujours trouvé...
-Les princes ont de l'or. Ils payent déjà des compagnies de mercenaires !
-L'on peut payer le double.
-Et leurs vassaux ? Et les forces de Legendcraft qui n'arrivent pas à notre aide ?
-JRSpectral respectera le traité, il tient trop aux terres qu'ils réclament.
Emy518 commença à rire :
-Connais tu le traité ?
-Vaguement, quelques duché tout aux plus... Pour un trône Emy !
-Oui. Et duché de Lord Karstark, un des plus fidèles allié de Pericles. Et là ? Que fera le fougueux sire de Sombreval ? Il devra confisquer les terres des Karstark alors qu'ils auront versé de leur sang pour lui ? Hein ? Que fera t-il alors ?
Floconpace ne put rien dire à cela, le souffle coupé, et Emy518 en profita pour reprendre d'un ton violent :
Il le dépossédera, et plus personne, tu m'entends, personne ne voudra le suivre ! Voilà comment finira cette guerre. Dans le sang et les larmes. Nous ne pouvons la gagner et tu le sais, elle se mit à pleurer, nous ne pouvons pas les vaincre, et, entre un sanglots déchirants, elle éructa : La lignée des Sombrelyn est finie ! Ce tournoi sera le dernier, ces réjouissances également. Mais Pericles est mort depuis le jour ou ses enfants, Thayn, Vayn, Adélie, furent tué avec son épouse Braavienne lors de ce funèbre banquet ou nous assistâmes ! Alors si tu veux gagner cette guerre, lance tes troupes maintenant ou jamais !
Puis, dans un dernier accès de colère elle sortit, l'écho de ses pas rageur s'estompant dans le lointain, troublant le chant des oiseaux et le grondement sourd du ressac...
Floconpace se recroquevilla sur sa chaise, et appela son aide de camp, qui ne tarda guère à se présenter :
-Sire, vous m'avez fait demandé ?
Oui, Floconpace semblait las et fatigué : la harangue d'Emy518 l'avait épuisé, lui faisant perdre espoir, Quelles sont les nouvelles ?
-L'on s'agite à la frontière sire... Quelques hameaux ont été brulé et certains de vos vassaux ont perdu la vie... Les princes usurpateurs de Sombreval, dit-on, ne cessent de payer des compagnies de mercenaires qui se rassemblent à Sombreval... Les routes elles aussi, ne son plus sure. De nombreux reîtres assoiffé de sang et en quête d'or sillonnent désormais les terres...Si l'on ne fait rien les terres disputées seront plus paisible d'icivquelques semaines...
-Les terres disputées ne sont qu'une suites de petits conflits mesquins. Notre cause est noble, nos artmées plus fortes, nos place-fortes plus imposante, nos lignées plus anciennes...
-Mais il y a pire. Il semblerait que Legendcraft soit entrés en contact avec Sombrevla et les princes usurpateurs. JRSpectral joue un double-jeu selon nos informateurs...
-J'avais dit à Pericles de se méfier de ces troupes. La ville du pic ne peut être fiable : les spectral intrigueront toujours contre Sombreval. Contre la lignée Valyrienne des Sombrelyn. Pericles est en danger.
Aux loin l'on entendait les halètement rauques des rameurs, le bruissement des voiles se gonflant et les mâtures craquant sinistrement : des navires de combat affluaient dans le port. Floconpace se leva, et, dans un geste lourd désigna l'horizon serein :
-Les terres disputées ne tarderont pas à s'enflammer elles aussi : le conflits va concerner les plus grandes terres de ces continents. Chacun à ses intérêts propres, ses vieille rancunes et ses serments d'allégeances...
-Sire... La guerre à déjà commencer...
-Tu as raison, je sens que, par delà les confins de ce monde, les dragons rugissent à nouveau : ils accueillent les rois de Sombreval.
*
* *
Le prince suprême contemplait les jeux d'eau des fontaines du palais avec émerveillement, les frondaisons bruissantes des hêtres pourpres l'apaisant, leurs ramures sereines apportant quelques douceurs à cette ville d'intrigues et de vils complots...Il adresse à un regard brouillé aux garçon qui se tenait derrière lui :
-Qui es tu réellement ?
-Un simple fils d'aubergiste sire...Qui connais mieux que la masse populaire les dédales de ce palais.
-Un bâtard de l'honorable Pericles de Sombreval ? Aurait-il déposé son honneur devant une fille du peuple ? Cela serait-amusant...Le ton du prince suprême était devenus ironique, mais la sournoiserie se faisait sentir derrière ces mots fielleux,
-Non sire. Cette ressemblance n'est qu'un simple hasard, une vulgaire coïncidence.
-Pourtant tu semble avoir hérité du talents des Valyriens... En quelques jours tu t'es montré plus utiles que mes incapable de conseillers de princes joufflus, le ton se durcit ; le prince allait mettre à l'épreuve l'étrange adolescent :
-Quelles sont les nouvelles ?
-Origine semble s'agiter : la ville à convoquer son ban, et à mis sur pied une petite flottille, qui fait voile vers...On ne sait pas exactement... Peut-être pour -le tournoi de Pratola seulement qui sait ?
-Peu probable, maugréa le prince
-Enfin, comme vous le savez, JRSpectral nous propose son aide...Mais il l'as aussi proposé à Pericles et contre beaucoup de terres...
-Hmm...
-Mais le traité impose à Pericles de céder les terres de ses plus fidèles vassaux... Les Spectral ne veulent t-ils pas transformer la victoire des Valyriens en -défaite ?
-Je pense qu'il nous aidera.
-Bien... Tu es un fin stratège...Et ?
-Nous avons désormais plus de cinq milles épées pour défendre nos murailles. J'ai fortifié les passages dérobes de la ville : Pericles ne pourra pas pénétrer dans le palais, ni dans la ville. Enfin, environs mille hommes d'armes et chevaliers, sans compter les seigneurs et leur suites, convergent vers Pratola pour le grand tournoi.
-Bagatelle.
-En êtes vous sur ? Mille hommes peut-être qui se retrouveront sous nos murailles pour nous assiéger.
-Garçon, Pericles ne représentent plus aucune menace. Ce qui est mort ne saurais revivre.
Au loin l'on entendait la vague rumeurs de la ville s'élevant en un chœur discordants, voix plaintive se mêlant aux cris du guet, annonçant les morts à venir....
Dernière modification par Vaegon (26/11/2014 16:20:42)
Hors ligne
Désolé pour le retard du aux concours et aux dernières journées de cours...
Hors ligne
J'ai a-do-ré ce chapitre 0_0 !
Hors ligne
http://fr-minecraft.org/img/banniere
Guide créative !
Une question vis-à-vis du serveur créative ? N'hésitez pas à me la poser via Mp forum, ou même sur le serveur en m'envoyant un Mail IG : /mail send simonhornay (votre question)
Directeur Seigneur des Crafts
Merci beaucoup Simon!
Hors ligne
Le prochain chapitre sera posté demain soir!
Hors ligne
Chapitre 27- Départ
La mer se leva tel un monstre affamé. Elle leva montagnes et collines écumantes, bosses arrondis sur la surface liquide soudain déchaînée. Monstres avançant avec furie, le vent couronnait d'une tiare immatérielle la crête de ces montagnes d'outre-mer, les vagues se dressait inlassablement, autant d'obstacle à un espoir mort dans un vent chargé d'embruns.
Les quelques voiliers pris dans cette formidable tourmente, ballottées tel feuilles mortes dans le vents d'automne sombrait dans les eaux noires, disparaissant dans les abysses insondables, hurlant au soleil déclinant une dernière oraisons avant que les eaux vaseuses ne les engloutissent, ne les étouffent... Un chaos indescriptible s'étaient abattues sur les côtes, les rocs et les récifs acérées disparaissant dans la blancheur souillées de l'écume bruissantes, sous les murs d'eaux déferlant sur la côte, noyant les veuves adultérines, les chaumières, transformant le monde en un désert liquide, ponctuée de bois flottant, de courant traîtres et de hurlement de désespoir...
Dominant cet éternel chaos la falaise. Montagne de roc vertical, depuis toujours les assauts furieux de l'océan cholérique venaient mourir ici, autant de haine déversées sur un seul roc désolé, démuni. Sa paroi, déchiquetée par tant d'assaut répétées semblait une bouche édentée, dévoilant crevasse béante et fissures déchirantes, craquantes, semblant s'ouvrir tel les orbites d'un aveugles...
Mais cette nuit là, Mathilde le sentait, les éléments seraient différents, cette nuit là, il dompterait la falaise. Elle ne pourrait survivre face à ce massif d'eau, elle ne pourrait vivre sans affronter cette éternel double, cet enfer à la fois nourricier et destructeur. Car sous ce ciel obscur zébrée d'éclair pâle, un étalon chevauchait l'océan en guerre. Il portait un roi. L'héritier de tant de traditions oubliées. Pericles de Sombreval revenait.
Elle n'avait plus trouvé le sommeil depuis ce soir là, depuis que l'astre brûlant avait disparu derrière les trombes océanes, non, elle ne l'avait plus trouvé, plongé dans un calvaire sans répit apparent. Mathilde d'Harloi, triste héritière, obnubilé par un désir inassouvis ne rêvait plus que d'une jouvence : se joindre à la coalition Sombrevalienne : gagner Pratola.
Du haut de sa falaise elle contemplait la révolution immuable du soleil chaque journée, son âme s'assombrissant toujours plus. Du haut de ses pâturage herbeux, du haut de son gracile manoir elle ne rêvait que de vengeance, mot ayant une saveur aigre à sa bouche souillées de tant de sang déjà.
Alors ce matin-là, quand les vagues venait de mettre bas une tour, le vent une corniche, quand elle pénétra dans la demeure familial, siège de la miséreuse baronnie jadis puissante elle ne s'empara non-pas d'un ouvrage de laine mais d'une dague aiguisée, d'une sacoche de voyage et d'un pourpoint de cuir : elle s'en allait.
Dans l'aube naissante, une cavalière solitaire s'éloigna sur la grande route boueuses, sa chevelures ondulant aux vent, frémissant admirablement sous la brise matinale, sous le jour renaissant, allégories de la vie à venir...
*
* *
Le prince Vance s'emporta contre le prince suprême, les gargouilles du plafonds pour seuls et uniques témoins :
-Sire, ce garçon est maudits !
-Voyons prince Vance il nous est bien plus utile que vous...
-Dans ses veines coulent le sang des Valyriens, il ment !
-Vous tentez de le déchoir pour retrouver votre place d'impotents ?
-Voyons sire ! Non ! J'essaie juste de vous faire entendre raison ! Raison !
-En avez vous même une prince Vance ?
Désarçonné ce dernier quitta la salle dans un bruissements de soies. En parcourant les couloirs désert du palais il pensa que ce maudit garçon ne leur apporterait que malheur.
Derrière lui une ombre muette le suivait à pas feutré...
*
* *
La ville ne dormaient plus, vivant une longue insomnies depuis le débarquement de Pericles de Sombreval. Les nuits obscure étaient rythmées par le bruit saccadées des patrouilles nocturnes, les lueurs mouvantes des flambeaux parcourant tels feux follets les rues résonnantes en écho du cris des sentinelles. Plus que jamais les princes usurpateurs enserraient la ville de leurs griffes acérées.
Thibault de Mervault fut réveillé de son profond sommeil par un homme maigre, aux traits durs, à la peau tiré, aux yeux noirs et perçants :
-Le commandant de la garde vous fait mander sur le champs...
-Le chevalier, à la réputation établis, jeta un regard ensommeillés aux soldats :
-Quoi maintenant ?
-Sur le champs
-Bien. Laissez moi le temps d'enfiler quelques vêtements plus décents...
Le palais fut bientôt agité de lueurs dansantes, les pierres taillées se teintant de pourpre sous la lumière des candélabres hâtivement allumés.
Thibault de Mervault se prépara en quelques mouvements, son écuyer l'assistant avec des mouvements surs et adroits. Le chevalier revêtit quelques vêtements de cuirs, jetant par-dessus une éclatante et somptueuse cape de velours damasquiné. Il gagna l'écurie, monta un palefroi tout juste brossé et sortis de sa stalle, et ordonna à ses servant d'ouvrir grand la porte arrière. Quelques gardes, le suivirent, en guise d'humble escortes.
Accompagné de sa suite il traversa sur un destrier arborant ses couleurs la ville à grand fracas, avec la pompe solennelle qu'il aimait. La lune éclairait d'un regard suspicieux cette garde éclatante sous sa pâle lueur, qui passait dans les rues mal éclairées de la ville terrifié. Ils gagnèrent la grande rue, obstrué par une foule épaisse d'hommes d'armes malgré l'heure tardive. Donnant une vive poussée à son cheval, Thibault de Mervault se fraya du mieux qu'il put un passage. Quelques ivrognes le remarquèrent, sortant de quelques bauges mal famées. Cherchant une voix plus discrète, il fit signe à son escorte de le suivre : ils s'engagèrent dans une rue fangeuses, sur les murs s'amoncelaient en tas éparses immondices, fouillés par quelques chiens errants...
Là tout n'était que pauvreté, les masures se serrant les unes contre les autres, les volets mal clos laissant voir scène de miséré profonde et repas frugal... Là les querelles des grands semblaient loin : l'on se préoccupait du navets que l'on ajouterait pour épaissir la trop claire soupe, du rat que l'on mangerai... Là les toits étaient hâtivement raccommodé, les fenêtre brisé, les escaliers et les façades bancales. Le son des cors d'airain semblaient s'arrêter aux fumées grises s'échappant des orifices des toits. La pompe du riche et puissants chevaliers semblaient trop fastueuses pour les résidents de ces tristes quartiers ; Sombreval s'appauvrissait.
Quittant la ville basse il gagnèrent le quartier des guildes, le quittèrent avec à l'esprit la vision fugace d'or caché, la senteurs d'épices rare. Arrivé sur le monts des dragons, le palais se découpa nettement sur le ciel, ombre noire faisant lutte contre la voix lactée... Ils arrivèrent bientôt devant une lourde porte de bronze. Close. Pourtant la garde du palais s'écarta respectueusement pour le laisser passer, formant une brève haie d'honneur aux passages du fringant seigneur.
Thibault de Mervault démonta dans la cour d'honneur du sombre palais. Derrière les arcades alors plongées dans l'obscurité on l'observait en silence, l'épiant, le guettant avec méfiance. Il le savait pertinemment. Il s'avança avec assurance vers une petite porte. Un homme lui fit signe de le suivre. Thibault aquiesca d'un bref signe de tête. Il cheminèrent ainsi en silence, suivant un dédale de couloirs mal éclairées, la lune pour seul guide, projetant sa lueur blafarde contre tentures et meubles ouvragées.
Le guide du chevaliers s'arrêta soudain. Il posa sa main contre une tenture, et, après avoir effectuer un jeu compliqué de doigts la retira. Un léger déclic se fit entendre : la paroi se souleva, laissant voir une ouverture béante, obscure.
Ils s'y engouffrèrent, la paroi se refermant, les plongeant dans un noir le plus complet. Pourtant le pas de l'homme était sur, évitant aspérité et flaques d'eaux croupies. Aux bout d'une longue heure de marche une petite lueur se fit apercevoir au loin : une chandelle.
Assis sur une chaise d'épicéa le prince suprême lui adressa un sourire bienveillant. Le chevalier se jeta au sol, son guide se retirant dans l'ombre. Avant qu'il ne disparaisse il put apercevoir sa chevelures obscur :
-Sire, quel honneur, je ne m'y étais point préparées...
-Rassurez vous, votre mise m'importe peux. Vos capacités bien plus.
…
-Voilà, brave Thibault de Mervault, j'aurais une tache à vous confier. Une tache très spéciale.
-C'est à dire sire ?
-Vous recevrez en instruction en temps et en heure. Galopez vers le Nord jusqu'à ce qu'un messager ne vous donne les instruction finale...
-Le Nord... Vers Pratola ?
-Oui.
-Et qu'aurais je pour escortes ?
-Elle vous attends dans la cour d'honneur. Hâtez vous à présent
-Bien sire.
Le prince suprême s'effaça. Le chevalier remonta difficilement et, quand il émergea, ce qu'il vit le stupéfia.
Dans la cour quelques centaines de soldats revêtu d'acier polis l'attendaient, formant un dense et redoutable bataillons.
Le petite matin vit Thibault de Mervault montant un palefroi lançait dans un galops effrénées soulevant motte de terre et pavé mal scellée. Une fortes troupes de soldats le suivait, s'étirant en une longue colonne argentée, serpent se glissant hors de la ville sous l'ombre de la lune palissant. Les soldats avançaient à pas cadencés, une expression farouche taillés sur leur visages.
Les troupes se divisèrent pour cheminer plus vite dans les étroites venelles de la ville, leurs armures resplendissantes unifiées sous les couleurs de la Sombreval rebelle. Les hommes portaient un haut casque argentée, assortis avec leur jambière, leurs sangle émaillées de pierres d'un noir de jais. Couvrant le cliquetis assourdissant de leur rapières, le grondement indistinct d'une tempête faisant rage aux loin, sur les terres désolés d'Harloi.
Arrivé à la grande-porte de Sombreval les troupes ne formèrent plus qu'un seul et terribles bataillons, prêts à fondre sur quiconque se dresserait sur la route poussiéreuse qui lui faisait face. A leur tête, tranchant avec l'argent des centaines de soldats, Thibault de Mervault, sanglé dans une armures ayant la noirceur des premiers dragons, l'éclat du soleil couchant et la pâleur de la mort... Dans son poing il tenait fermement l'étendard des princes usurpateurs, un lion rugissant. Il éperonna soudain sa monture d'argent et partit dans une course effrénées, bientôt suivis par la troupe nombreuses : les lions tissés sur les drapeaux semblaient prendre vie et un long rugissement emplit la nuit noire.
Les princes usurpateurs attaquaient.
*
* *
-Le roi !
Djamalos fit son entrée dans la grande salle du palais d'Origine, ce dernier s'éveillant avec le soleil rasant les toits de la petite bourgade. Les vitraux de l'immense nef laissait entrée avec abondance la lumière du jour à l'aube, ses rayons mordorées frappant les colonnes de marbres noires veinées d'un rose laiteux, jetant sa lueur révélatrice sur les compositions en fine marqueteries du sol, sur les candélabre de bronze massif aux chandelles mouchées. Djamalos prit place, fendant la nuée bruissante des courtisans, sur un trône d'ébène, portant superbes atours vert, se mariant élégemment à ses yeux d'émeraudes. Sur la tiare d'or pur qu'il ceignait un saphirs vert brillaient avec éclat. Puis dans sa grâce royale, il ordonna à son porte-drapeaux de commencer à faire entrer les quémandeurs : les audiences royales commençaient :
Le premier homme qui entra, tranchant avec la misère habituel des paysans démunis, portait de somptueux atours de soies, rivalisant avec son glorieux locuteur. Il commença en ces termes :
-Sire d'Origine : Vous connaissez les affres de la guerre. Le royaume de vos ancêtre Greenwood, n'est plus. Vous le savez, et vous savez pour quel raison. Dans ces heures sombres Sombreval se trouve menacée. Vous connaissez la mort des grands royaumes. Alors, au nom de Sombreval, au nom de Pratola, je vous conjure de nous venir en aide. Nous en avons tant besoins.
Djamalos, la voix tremblante répondit :
-Origine est enlisés dans de terribles guerres à l'heure qu'il est. Mais il est de notre devoir de témoigner de notre amitié envers Sombreval. Envers Pericles de Sombreval. Nous enverrons donc une délégation pour le grand tournoi, en modeste gage...
-Bien, nous vous remercions de cela
Aux moment ou le messager se retourna, achevant se révérence, Djamalos le rappela :
- Faîtes savoir que nous ferons tout pour mettre les usurpateurs à bas. Faîtes le savoir. Nous nous battrons symboliquement à vos côtés, faites le savoir...
Dernière modification par Vaegon (27/11/2014 19:45:01)
Hors ligne
Le prochain chapitre arrivera bientôt
Hors ligne
c'est bien...
Hors ligne
http://fr-minecraft.org/img/banniere
Guide créative !
Une question vis-à-vis du serveur créative ? N'hésitez pas à me la poser via Mp forum, ou même sur le serveur en m'envoyant un Mail IG : /mail send simonhornay (votre question)
Directeur Seigneur des Crafts
Merci. Le prochain chapitre arrivera après le Weekend. Un léger diffèrent ayant eu lieu sur le RP de Simonhornay, je vais devoir revoir à la baisse mon écriture.
Dernière modification par Vaegon (29/11/2014 00:04:39)
Hors ligne
Après une longue pause dans l'écriture du RP je vous annonce la reprise de son écriture!
Hors ligne
En attendant le futur chapitre, un petit intermède parlant de la dernière guerre de Valyria, l'empire précédent Sombreval (ancêtre de Pericles).
'' Texte V, les paroles de Vayn.''
''Les premiers paragraphes ayant disparus, je ne pourrais que fournir une histoire parcellaire. En voici le résumé. Dans la dernière guerre qui fit sombrer notre empire dans le chaos, dans le fléau, cet hiver éternel et ses maudites créatures qui nous détruisirent, le chevalier noir, un lointain parent du cousin du roi, fut envoyé avec quelques gardes dans les terres brulées. Ces déserts fumants et carbonisées étaient le lieux ou les dragons avaient livrés bataille pour la première fois, dans une tempête furieuse de flamme et de fumée, étaient désormais une lande désolé ou rien ne poussaient : pourtant quatre frère avaient établis un seigneurie prospère. Le chevalier noir, de son armure d'un noir de jais, tua les trois premiers frères et ruina le château ainso que son infortuné bourg. Mais le quatrième frère l'affronta...
Voici cette histoire, que j'ai pu difficilement récupérée dans les décombres du palais de Valyria .''
Le soleil était à présent bas, rasant les tours décharnées du palais en ruine, les chaumières carbonisées, les débris d'un monde finis. Les langues de fumées s'accrochaient aux colonnes solitaire, aux fenêtre brisé, aux dallages fendues...
Pourtant le chevalier, l'armure empoissée de sangs, cabossée, abîmées sous les coups des trois frères , se tenait droit, épanchant sa blessure à la tempe, qui saignait abondamment. Il avait relevé la visière de son heaume orné d'un dragon de jais, ses yeux de rubis toisant le monde cendré d'un regard farouche. Ses mèches rousses tombait drue sur ses yeux azurée, lançant un regard triste sur ce monde de chaos, quelques feus finissant de se consumer dans le lointains. Le grondement sourd des torrents charriant des cendres, de la boue et écus brisées se faisaient clairement entendre dans le lointain.
Il laissa échappé un gémissement sourd, serrant ses dents jaunâtre, ses yeux vacillant, écarquillé fixant les noirceur maléfique de la forteresse, à présent fumantes et éventrées. Son regard ne cilla pas quand un homme, semblant épargnées par les vicissitude du conflit finissant, vêtu d'une fine cotte de maille argentée apparut derrière une ogive brisé dans sa beauté altière.
Son pas était svelte et léger, contrastant avec la lourdeur d'acier du chevalier. Il jeta un regard haineux aux dragons de jais. Puis ses yeux tombèrent sur le visage que laissait découvrir le heaume noir entrouvert. Son corps tout entier sembla lutter contre une folie meurtrière, ses membres se tendant pour fondre à l'assaut de chevalier écarlate. Mais il se maîtrisa, serrant plus fort dans son poing la lame qu'il tenait fermement, ayant le fil d'un rasoir, la la pâleur de la lune.
Alors seulement son regard, parvenant enfin à se détacher de son emprise furieuse, tomba sur les corps de ses frères.
Le premier, encore empreints d'une jeunesse virginale, gisait sur son séants, un filet rouge barrant d'un traits macabres sa face poupines.
Le second, la tête contre la caillasse, une fleur rouge s'épanouissant sur la poitrine, se tenait le ventre dans une posture torturé.
Le dernier, enfin, était à genoux, implorant son bourreau de l'épargner. Sa tête avait été sauvagement mutilé. Ses bras caressait, ballants, une lame entachée. Ses yeux exprimait toutes l'infortune d'un homme solitaire, d'une amère trahisons...
L'homme, qui devait être le quatrième de ces malheureux frère, parvint enfin à éructer :
Qu'as tu donc fais ? Sa voix tremblait de rage et de tristesse. C'était mes frères. Il se mit à pleurer, une larme traversant lentement son visage, le striant d'un mince fil argentée, tremblant comme le cours d'une rivière asséchées. Qu'as tu donc fais ? Pourquoi ? Il s'effondre alors sur le sol poussiéreux, taché de cendres, de bois consumé, de cadavres exprimant autant d'oraison funèbres.
Le chevalier le regarda, son dragons de jais le veillant :
J'ai fais ça pour le roi. Pour le royaume.
Pour quel royaume ? Qu'elle empire permettrait pareille infamies ?
Valyria. Celui qui règne en maîtres sur ces terres.
Maudits soit ce royaume, ce roi et cette lignée, qui, aux lieu de faire venir l'eau amène la sécheresse, aux lieu du blé les larmes, aux lieu du vin le sang.
Ta terre brûlée n'est pas du ressort de Valyria. Ta lande perdus est un désert de plus, un feu de plus allumé par les dragons royaux, par les forces de notre empire, de notre puissance.
Mais pourquoi ?
Nous sommes en guerre contre ton suzerain, vous devez payer pour ses crimes. Je ne fais qu'obéir aux ordres du roi. Pas à ceux de quelques malheureux seigneurs...
Le garçon c'était à présent relevées, et, d'une voix blanche il dit, sur le ton le plus neutre qu'il pouvait, entrecoupée de sanglots refoulées :
Valyria paiera. Elle paiera pour ses crimes. L'hiver viendra. Les neiges et les bises glacées s'abattront sur ces terres viciées ! Elles répareront les crimes de votre empire. De votre terres.
L'été est là. Ce n'est que prophétie d'ivrognes.
Le fléau s' abattra sur vous ! Et, dans un élan de folie vengeresse, il s'élança, pointant sa rapière argentée contre le chevalier désemparé.
Ce dernier esquiva de justesse le premier assaut est dégaina sa lourde lame à deux tranchants. Il la leva dans les airs, puis l'abatis de toutes sa force sur le garçon. Mais le coup était lent, porté avec rudesse et sans calcul. L'épée ne fendit qu'un air surchauffées. Le garçon était à présent derrière. Il l'aiguillonna de la pointe de sa lame. Le chevalier s'écarte juste avant que l'épée adverse ne passe outre son armure noire. Un coup. Une parade. Le sang des plaies rouvertes du chevalier coulait désormais en abondance, inondant le sol et ses draperies déchirées.
Le garçon parvint à porter un coup d'estoc. Il trancha cuirs et chairs. Le chevalier était affaiblis. Ses coups devenait plus lent, plus empâtées, plus lourd.
Son épée le fatiguait, trop lourde et trop longue, trop encombrante. Le garçon porta un coup violent, animées par la rage de vaincre, qui trancha un jarrets du chevaliers, le corps adolescent passant sous la lame et le bras d'acier.
Le soldats d'élite sentit son sang, et sa vie s'échappait de lui à la mesure des battements toujours plus lent de son cœur fatigué. Le soleil disparus derrière les montagnes arides, laissant place à de lourds et menaçants nuages.
Soudain le garçons, dans un accès de rage, profitant d'une bourrasque soulevant braise et cendres aveuglante, enfonça sa lame entre la plate et le heaume. Le combattant adverse s'effondra.
Le garçon posa sa lame rougie aux sols et enfouis sa tête dans ses mains sales, pleurant sur sa vie perdus. Il clos ses paupières lourdes de chagrins, hurlant silencieusement, intérieurement sur sa détresse, sur ce pays d'amères regrets, de feu mal éteint, de guerre discontinues... Il pleura sur les siens qui étaient morts dans d'atroces souffrance, une expression d'infinies misère encore imprimés sur leur visage trépassées. Son dos, son échine, son corps tout entier était agitée de violents sanglots incontrôlable. Puis, peu à peu, progressivement, il se calma. La sérénité vint. Il avait enfin tiré vengeance de cet être venues des enfers, tout revêtue d'acier noir.
Quand il releva la tête, ses cheveux empoissée de sueur, de larmes et de sang, il neigeait. Le monde se teintait d'un blanc immaculées, effaçant les fautes ancestrales. Les moellons noircies du fort se revêtaient d'un blanc pur et altier, les arbres retrouvant une parure froide, les sols leurs ornement de marbre, les rivières se gelaient, devenant vaste route brillante dans cette landes brulée. Il se redressa, cueillant dans sa main roide de sang coagulée quelques flocons égarées, orphelins, leurs dentelles glacés venant périr sur les collines pourpre de ses sillons ensanglantées. Déjà les vents froids et les gelures effacées les ravages des guerres passées et à venir ... L'hiver était venus. Et avec lui Valyria périrait. Le fléau était là, et, dans la nuit, les morts se relevaient, prêts à engloutir Valyria sous leur froides furie. L'hiver était venus. L'hiver était venus.
Dernière modification par Vaegon (10/12/2014 22:33:56)
Hors ligne
Bientôt le chapitre 28. Il y aura désormais plus d'extra-texte, pour élargir l'histoire (pourquoi pas une encyclopédie ;)).
Hors ligne
Franchement propre. c'est recherché , j'ai passé un petit moment a lire chaque chapitre. et des Rp comme sa se font rare.
Bravo a toi !
Hors ligne
Modérateur Du Serveur Srp. je me tiens a votre disposition pour toute question/requête.
Je suis moi-même impressionné ! Garde cet amour pour l'écriture que tu as et ne perd pas le goût de cette écriture (fais pas comme moi, arrêter une histoire en plein milieu :3)
Va me faire copyrighter tout ça ! ;3
Hors ligne
Ne pouvoir apprendre n'est pas honte, mais bien de ne pas vouloir.
Aurélien, dans nos cœurs.
Vos commentaires me touchent beaucoup:). Merci beaucoup pour votre attention et d' avoir pris le temps de lire le RP ;).
De plus Matis, tu avais dit que tu retrouverai ton inspiration après un voyage en Roumanie je crois... Nous somme nombreux à attendre la suite! Enfin, tu veux que je fasse... copyrighter le texte?! Je ne comprend pas trop pourquoi... Tout d'abord car ce n'est qu'un brouillon écris à la va-vite, une sorte de vaste nouvelle expérimentale et ensuite, si je suis "l'auteur" de ce ''texte'', il n'est pas protégée?
Dernière modification par Vaegon (11/12/2014 18:01:25)
Hors ligne
On se faut vite voler ses idées ! Certains grands auteurs fouillent sur internet...
Hors ligne
Ne pouvoir apprendre n'est pas honte, mais bien de ne pas vouloir.
Aurélien, dans nos cœurs.
Hmm... T'as pas tort mais :
-1) C'est pas terrible comme RP
-2) Payez pour protéger un..... Jeu?
-3) Çà fait très mégalomane de protéger son travail car cela montre qu'on le considère comme une oeuvre, comme un objet aboutis...
Hors ligne
Chapitre 28- Annonce...
La pluie tambourinait contre les hautes fenêtres du palais, les nuages formaient des ombres plumetées sur les dallages de marbres colorées quand JRSpectral entra dans le cabinet, surmontée d'un dôme à délicat caissons de stucs.
Ce dernier était vêtu d'une toge prétexte, portant des hauts de chausse brocardés, l'ensemble d'une grande finesse vestimentaire, reflétant l'opulence de Legendcraft. Il se posa sur un bureau d'ébènes, sculpté et supporté par chimères et harpies défigurées, à l'œil écarlate et aux membres torturés. Ces dernière semblaient vivantes, animer d'une rage meurtrière, mordant tout indésirable, se reflétant contre les dallages immaculées, les torches formant ombres dansantes, menaçante presque sur leur visage hargneux...
Sur la console JRSpectral observa avec lassitude le monceaux de parchemins posé et classé, les encriers et les plumes taillés l'attendant, comme une invite au travail et au dur labeur.
D'un ton ombrageux il demanda a un domestique qui se tenait tapis dans l'ombre épaisse de la pièce:
Appelle moi Destinais.s
Bien sire
Attendez, apportez moi le sceau du conseil de la ville...
Mais sire, il faut l'aval du conseil pour pouvoir signer en son nom et...
Non. L'aval du conseil m'importe peu. Faîtes. Allez ! Je n'ai perdu que trop de temps ! Allez !
Le serviteur disparus derrière une tenture de soie, laissant le roi de Legendcraft devant quelques candélabres en bronze finissant de se consumer lentement. Ce dernier pensa qu'il serait temps de convoquer le ban. Non, il fallait l'accord de Destinais. Il ne pouvait prendre pareil décision seul. Le silence devint oppressant.
Enfin de lointains bruits de pas estompés se firent entendre, remontant les corridors. Le bruit étouffé des chausses se fit plus proche, plus omniprésent.
Destinais apparut enfin, sortant théâtralement de l'ombre. Il annonça d'une voix inquiète, JRSpectral ne l'appelant à cette heure tardive seulement pour quelques affaires :
Qu'y a t-il ? Pericles a rompu l'alliance ?
Non, rassure toi. Jrspectral tendit à son conseiller un parchemin froissée, taché de larges auréoles d'eau. Destinais le parcourut d'une traite, ses sourcils se fronçant à mesure qu'il lisait. Enfin, après avoir terminé, il dit d'une voix blanche :
Mais... Quoi ? C'est une farce. Ne me dis pas que tu... Tu viens de conclure une alliance avec les princes usurpateurs de Sombreval ?
Oui, en quelque sorte. Et je te pris de les appeler désormais prince de Sombreval, dit-il en appuyant volontairement sur le terme.
Et l'alliance avec Pericles ?
Écoute Destinais. Nous aiderons le plus fort. Je ne veux pas précipiter la chute de Legendcraft pour un morceau de parchemin signé dans le mauvais château...
Hmm...
De plus, quand Lord Karstark apprendra que Pericles à promis son duché..., Il marqua une courte pause, il tentera et souhaitera se venger. L'ironie du roi était palpable.
Donc, continua Destinais, quoi qu'il arrive Pericles à perdu la guerre ?
En quelques sortes...
Un sourire triomphant s'afficha sur le visage fatigué de Destinais. JRSpectral, lui, resta impassible, de marbre...
*
* *
Sire, une cavalière arrive sur la grande route !
Pericles leva la tête, écartant une boucle rousse de ses yeux :
Bien. Qui est ce ?
Eh bien...
Dîtes.
L'héritière d' Harloi...
Accueillez la comme il se doit. Me suis je bien fais comprendre ?
Elle avait chevauchée discontinue-ment depuis plusieurs jours. Sa jument au pelage lisse et brillant, avait désormais l'œil fous, l'écume à la bouche, le mors déchiré, mastiquait et mordus. Sa chevelure , pourtant, gardé toujours son souverain panache, sa splendeur argentée, lui conférant une aura de déesse, grec de walkyrie furieuse, galopant vers une vengeance inassouvie...
Ses yeux noir brûlait d'un éclat admirable, toisant le monde d'un regard hautain. En guise de traîne un nuage de poussière, en guise de parure, son front dégarni, ses mèches repoussées en arrière, en guise de fanfare tonitruante, le sabot robuste de sa jument...
Elle gagna Pratola lorsque les feux éteints de la nuit, les luminescences nocturnes se turent, laissant place à la douceur pastel du jour renaissant, à la résurrection des lumières, des couleurs épanouies...
Pericles gagna le balcon de sa loggia ombragée, observant la fine cavalière traverser la ville en un éclair de soies chatoyantes. Puis gagner le grand palais, en entrant avec fracas dans la cour pavés. Il ne put s'empêcher d'être troubler quand il la vit lever la tête et le fixer de ses grands yeux tristes, de ses yeux brillant d'un éclat si vif.
Elle poussa sans ménagements un page souhaitant conduire sa monture dans les écuries : elle refusa. Elle le ferait elle-même.
Le roi de Sombreval prit la décision de descendre à sa rencontre.
Elle entra dans les écuries sentant l'humus frais, le crotins et la paille séche.
Il gagna le grand escalier, splendeur de marbre aux milieu de cette ville de pierre et de torchis.
Elle massa brièvement sa jument, déposa sa selle de cuir souple non loin de la stalle, se dépoussiéra et sortis dans la cour.
Quelques courtisans s'écartèrent sur son passager, effectuant quelques obséquieuse courbettes.
Elle se dirigea à grande enjambées, esquivant un chambellan, vers la porte du donjon central.
Il passa la porte du donjon central, merveille de marqueteries et de bois exotiques.
Elle vit enfin le roi, ce dernier marchant vers sa silhouette élancées, se découpant dans le soleil radieux.
Il l'aperçut.
Ce qu'elle vit l'attrista.
Son sourire c'était soudainement figé sur son visage angélique.
Pericles avait les trait tiré.
Elle l'observait, comme détaché de ce qui l'entourait.
Ses yeux reflétait un océan mort, une brume se dissipant, une profonde détresse.
Il ne comprenais pas ce soudain changement d'attitude.
Elle comprit alors qu'il était perdus.
Il fit un pas vers elles, tentant de se raisonner.
Sombreval était perdus.
Son visage était décomposé, Pourquoi ?
Sombreval était perdus.
Il s'inclina pour lui rendre hommage.
Elle recula d'un pas, craintive.
Mais qu'avait-elle donc ?
Elle se retourna et fuit.
Elle partait maintenant, détalant, apeurée, pourquoi ?
Sombreval était perdus.
Dernière modification par Vaegon (11/12/2014 19:35:04)
Hors ligne
Je vous annonce aujourd'hui la reprise de l'écriture du RP !
Hors ligne
Génial !
Hors ligne
http://fr-minecraft.org/img/banniere
Guide créative !
Une question vis-à-vis du serveur créative ? N'hésitez pas à me la poser via Mp forum, ou même sur le serveur en m'envoyant un Mail IG : /mail send simonhornay (votre question)
Directeur Seigneur des Crafts