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RolePlay Theory
Dans la brume s'élève le fanion
Et notre chant tout aussi haut.
Il est temps, accorde ton violon,
Car ce jour est notre, forbans et marauds !
Célébrons la nuit passée, célébrons,
Puisque cette journée sera belle, matelots !
Il est encore temps, accorde ton violon,
Car ce monde est notre, YO HO !
Bienvenue sur la page Rp de Theory !
Vous trouverez ici l'histoire de notre faction, qui vous présentera sa nature ainsi que l'histoire de chacun de ses membres comprenant l'ensemble de leurs parcours respectifs (et qui, réunis, forment l'histoire de Theory dans sa globalité), et enfin nos éventuels déclarations de guerres. A titre d'information, Theory de Termïn n'a quasi plus aucun lien avec l'ancien Theory d'origine.
Textes disponibles :
Livre introductif - Un violon qui résonnait dans la nuit
Livre 1 - Hiruma, l'Amiral déchu [en cours]
...
Informations générales :
Nom de la faction : Theory
Adjectif : théorien, théorienne
Nom de la cité : L'Essaim
Localisation : La Baie des Damnés
Grand Amiral : hirumademon
Monde d'origine : Termïn/Origine
Gameplay : Pirate
(bannière en cours de réalisation)
Dernière modification par Pikaolive (27/09/2015 02:18:03)
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Livre Introductif
Un violon qui résonnait dans la nuit
Asseyez-vous confortablement dans votre siège, auprès du feu. Si si, faites le, je vous assure ! Voilàà, très bien. Recouvrez-vous de votre plus chaude couverture, et une fois le corps immobilisé dans cette douce torpeur, fermez les yeux. Il va falloir faire marcher votre imagination, mais rassurez-vous, cela en vaudra le coup. Contentez-vous de suivre le récit, plongez-y corps et âmes, ne laissez-rien derrière vous, pas la moindre parcelle de votre esprit. C'est seulement ainsi que les mots perceront leur gangue pour prendre tout leur sens...
Imaginez... Imaginez un village paisible, un véritable petit écrin de paradis, au bord de mer. Une grande bâtisse le domine, véritable chef d'œuvre de bois et de toile. Le reste des infrastructures se concentre autour d'elle, tentaculaire réseau de petites ruelles pavées se croisant et se recroisant dans un élégant chaos.
N'hésitez pas une seconde plus : enfoncez vous au cœur de la petite cité, et parcourez la sans retenu ! Elle est en pleine effervescence : partout les crieurs publics vantent leur échoppe, d'où s'échappent d'irrésistibles odeurs de fruits de mers grillés qui viennent parfumer l'atmosphère ambiant de liesse. Des festivités sont en pleine préparations pour la nuit : c'est le solstice d'été, époque durant laquelle les immenses bancs de poissons quittent le large où ils se sont abondamment nourris durant tout le printemps, avant de regagner la côte. La saison des grandes pêches pourra alors commencer, assurant aux villageois de fastes réserves.
Installez-vous sur la grand place, en son plein centre. Le Soleil se couche peu à peu, son éclat orangé ricoche sur la mer et vient inondé de sa lueur l'immense façade du bâtiment. A la hâte des stands sont dressés, et les jeunes du village commencent déjà à se partager les lanternes qui seront lâchées dans le ciel lorsque la nuit prendra enfin le-dessus. De toutes les rues, de la moindre maison, les habitants affluent sur la place, s'amassant telle une seule entité consciente devant vos yeux. Un orchestre s'est improvisé, sur la droite, les musiciens accordent leur instruments, crevant le brouahaha de la foule par quelques notes claires. Magnifique, n'est-ce pas? Mais ce n'est encore que le début, gardez vos sens en éveil et vos yeux bien clos..
Le Soleil s'éteint enfin, projetant son ultime éclat rougeoyant sur la place. C'est le signal ! Les cloches sonnent de toute leur puissance, chaque villageois allume sa lanterne et la lance doucement, où les vents viennent les cueillir et les font tournoyer, créant une tornade lumineuse et figée qui s'élève silencieusement et lentement dans les cieux. L'orchestre ajoute la dernière touche de beauté qu'il manquait à la scène : une mélodie langoureuse se mariant à merveille au son des vagues qui se brisent inlassablement sur les rochers qui bordent le petit port. L'apothéose, enfin. Le temps se fige, la musique vous berce et vous emmène au fil de la partition du soliste au hautbois.
Un nombre incalculable de minutes s'écoulent, la foule envoutés par le spectacle aussi bien visuel qu'auditif. Malheureusement, il est temps pour vous de quitter la contemplation du moment. Les rêves s'achèvent bien un jour. Il nous faut suivre les deux petite formes furtives et vagabondes qui s'extirpent discrètement de la foule. Qui sont-ils? Pour une fois je m'en remets à vous. Nous dirons seulement qu'il s'agit là d'un frère et sa sœur, donnez leur les noms que vous trouverez les plus appropriés, je vous fait confiance.
Mais vers où courent-ils ainsi? Tendez l'oreille, et vous les entendrez mieux :
"Tu étais vraiment obligée d'oublier ta lanterne à la maison?
-Désolé... Maman la rangeait toujours au-dessus du placard, je pensais qu'elle l'aurait emmené...
-Que tu es sotte... Allons, presse le pas, si nous ne lançons pas ta lanterne ce soir, la famille ne fera pas une bonne pêche cette saison !
-Non, non, Papa va m'en vouloir !
-Raison de plus pour accélérer !"
Ils traversent ainsi les rues et passages vides et sombres, haletant. Le claquement de leur sandale sur les dalles du chemin est couvert par le final de l'orchestre, qui résonne au-dessus de la cité. Les deux enfants atteignent leur maison, à bout de souffle. Soulagés, ils voient leur lanterne s'envoler enfin, lâcher depuis leur petite court. Il était temps, car la musique vient soudainement de s'arrêter, délaissant la ville au règne sans partage du silence : comme le veut la tradition, un calme parfait doit-être observé durant cinq minutes après la fin du morceau, symbolisant l'adieu aux lanternes qui emportent avec elles les bénédictions de chaque habitant.
Et pourtant, alors que tout le village est saisi dans cet instant sacré de recueillement... Un son s'élève soudain, net et tranchant dans la nuit. D'abord flou et indistinct, puis gagnant au fil de seconde en clarté. Les villageois sont incrédules : un musicien ivre mort? Un voyageur piétinant allégrement les coutume locales? Les oreilles les plus fines peuvent peu à peu en discerner la nature : un violon, jouant un air énergique mais triste, presque... Lugubre...
Son son strident résonne désagréablement dans vos tympans. La foule consternée en recherche maintenant la provenance, mais en vain: la mélodie semble venir du ciel lui-même ! Seuls nos deux enfants distinguèrent une fugace forme se détachant des nuages. Plissez vos yeux au maximum, peut-être parviendrez vous à le voir distinctement : un ballon, une frêle petite montgolfière aussi noire que la nuit, propulsée par une roue voilée à quatre pâles. Le doute n'est pas permis : plus elle s'approche, plus la mélodie gagne en puissance.
Les villageois en perdent toute animosité, interloqués au-delà des mots. Encore quelques secondes, et le violoniste cessa son numéro sur une note cinglante, laissant planer un suspens glaçant. Les regards se croisent, les épaules se haussent : que signifie cette farce? Dans la confusion, personne, pas même vous, n'a remarqué les deux ballots que le ballon a lâche juste au-dessus de la grand place... Ils tombent, tombent et gagnent en vitesse... L'impact avec le sol n'est même plus une question de seconde...
La déflagration crève le tableau idyllique. La détonation est sèche, pure, ses dégâts terribles : les bombes ont atterri au cœur même de la foule, déchirant les corps et les chairs. La panique saisi les villageois, qui se dispersent dans les cris et les bousculades, tentant de se précipiter à l'abri, ou ne serait-ce que quitter l'enfer qu'est devenu en l'espace d'un instant la place. Trop occupés sauver leur existence, les fuyards ne peuvent admirer le spectacle qui se déroule juste au-dessus de leur tête : émergeant des nuages tels d'immenses monstres volants, une nuée de zeppelins noirs et blancs perce le vent et fond sur la ville. A leur bord, des formes indistinctes renversent par dessus-bord des paniers et tonneaux entiers de petites sphères noires qui chutent en averses sur les toits et les habitants : des bombes, par dizaines, par centaines...
Le cauchemar se déchaîne, chaque zeppelin crachant sa pluie destructrice qui ne laisse ni bâtisses ni humains entiers. Par vagues entières, ils quadrillent la ville, arrosant généreusement le moindre pan encore épargné. Vu du ciel, chaque nouvelle trainée d'explosifs secoue un peu plus le sol, transformant leur point d'impact en un geyser de flammes et de débris, transformant leurs victimes en bouillie de bois et de membres concassées et calcinées. Le dépôt de poudre du port est touché, la boule de feu créée par son explosion illumine l'espace de quelques secondes la ville aussi fidèlement que le Soleil le faisait il y a encore moins d'une heure.
Plus qu'une nuée, les vaisseaux volants forment maintenant une véritable armada. Peut-importe où se pose le regard dans le ciel, il en croise un, lui et sa cargaison meurtrière. Les quartiers touchés vomissent flammes et fumée en abondance, asphyxiant les quelques moribonds tenant encore sur leurs deux jambes.
Ce formidable œuvre destructeur dura encore quelques minutes, le temps que les cargaisons se vident entièrement. Quelques ultimes explosions sporadiques, et le martèlement cessa aussi brusquement qu'il avait cessé.
Vous êtes toujours là, n'est-ce pas? Admirez le tableau qui s'offre désormais à vos yeux. Observez avec quelle finesse ce pinceau nommé destruction a su repeindre en un instant la scène. Du paisible village fourmillant de jeunesse ne reste plus qu'un vulgaire amas indistinct et repoussant de bois en combustion, puant la chair brûlée. En un craquement, le bâtiment central s'effondra, dévoré par les flammes. Ses cloches tintèrent une dernière fois dans leur chute, sonnant sans doute l'oraison funèbre de la fête qu'elles venaient d'annoncer il y a quelques minutes encore.
D'une certaine manière, le silence était revenu, seulement entrecoupé par quelques crépitements et râles d'agonies... ... Oh, là, un son devrait attirer votre attention. Juste à votre droite, oui. Nos deux enfants sont là, miraculeusement en vie. Une poutre plus imposante les a protégé des débris et des flammes. Le grand frère parvient à dégager un pied... Puis un bras... Il se démène. Sa tête bouffie et noire de cendre émerge enfin, cherchant un air plus respirable. Ses yeux se lèvent désespérément vers le ciel. L'armada est-il parti? Non, un ballon est toujours là, volant à une cinquantaine de mètre au-dessus de la ville. C'est ce ballon, celui qui a déclenché l'apocalypse. Et soudain, rompant pour la deuxième fois le silence, son violoniste reprit son morceau. Le même air glaçant s'éleva à nouveau, mais cette fois-ci sans nul spectateur, nulle tête levé, nulle oreille attentive... Seulement un océan de mort et de désolation.
Un petit crépitement annonça le lancement des machines : la montgolfière repartait, sans pour autant que le morceau ne cesse. Et juste avant que celle-ci ne s'évapore entre les nuages et les volutes noires de fumées, le garçon distingua l'espace d'un instant sa bannière : une croix noire au centre doré sur fond gris, frappée d'un angoissant squelette, semblant briller de par la lueur orangeâtre projetée par les innombrables incendies. Le symbôle de l'Essaim dans toute sa splendeur.
Puis sans un bruit, faute d'oxygène, le garçon perdit connaissance, tandis que le violon résonnait dans la nuit...
Dernière modification par Pikaolive (21/09/2015 00:30:09)
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Edit a venir
Dernière modification par hirumademon (20/09/2015 03:46:33)
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Merci de poster en catégorie Guerre et Paix. De plus voici ce qu'il manque:
- Il vous faut un /f home pour faire la guerre.
- Il faut indiquer CLAIREMENT la faction attaquée.
Cf:
- Une faction qui déclare une guerre officielle dans les terres de TERMIN doit avoir un claim et un fhome dans ces terres. La faction attaquée doit aussi répondre à cette condition (en dehors du /f home)
- Déclaration de guerre officielle sur le forum Guerre et paix. Cette déclaration devra contenir un texte roleplay et détailler les raisons de cette déclaration. elle devra aussi désigner explicitement une faction (et non pas un joueur ou groupe de joueur). Il faudra faire une déclaration par faction attaquée. Impossibilité de faire une déclaration de guerre contre plusieurs factions à la fois.
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